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Trois abattoirs français mis à l'arrêt après les inspections demandées par le ministère de l'Agriculture

Les 259 abattoirs d'animaux de boucherie de l'Hexagone ont été contrôlés, après la divulgation, par l'association de défense des animaux L214, d'images de maltraitance dans des abattoirs.

Article rédigé par franceinfo
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Un abattoir français de Surgères (Charente-Maritime), le 20 juin 2016 (photo d'illustration). (XAVIER LEOTY / AFP)

L'agrément de trois abattoirs français a été "suspendu ou retiré" après les inspections menées en avril à la demande du ministère de l'Agriculture, indique un communiqué, publié vendredi 1er juillet. Les 259 établissements de l'Hexagone ont été contrôlés, après la divulgation, par l'association de défense des animaux L214, d'images de maltraitance dans des abattoirs. "Il a été vérifié que toute douleur, détresse ou souffrance évitable pendant la mise à mort était bien épargnée aux animaux", explique le ministère.

Sur 31% des chaînes d'abattage inspectées, des non-conformités moyennes ou graves ont été constatées. "Il s'agit principalement de défauts d’étourdissement ou de conception des locaux d'hébergement et d'amenée des animaux, précise le ministère de l'Agriculture. Dans la plupart des cas, des mesures correctives immédiates ont été exigées par les services d'inspection et ont permis de reprendre l’activité d’abattage après un arrêt ponctuel de la chaîne."

Une volonté de "transparence"

Vendredi matin, au lendemain de la diffusion de nouvelles vidéos, dévoilées par L214, tournées dans les abattoirs de Pézenas (Hérault) et de Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait annoncé la publication de ces résultats "pour que tout le monde soit transparent".

Ces inspections ponctuelles sont complétées par "deux autres types de contrôles réguliers", précise le ministère : "Les contrôles quotidiens et inopinés du fonctionnement de l'abattoir, notamment au poste de tuerie, et les contrôles mensuels de la surveillance du procédé d’abattage mise en place par l’exploitant".

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