Assange demande la fin de la "chasse aux sorcières" contre WikiLeaks
Le fondateur de WikiLeaks s'est exprimé, dimanche, depuis le balcon de l'ambassade d'Equateur, à Londres, où il est réfugié depuis deux mois.
ASSANGE - Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est apparu pour la première fois publiquement dimanche 19 août, sur le balcon de l'ambassade d'Equateur à Londres. Il a remercié ceux qui l'ont aidé, notamment ce pays, et demandé aux Etats-Unis de cesser la "chasse aux sorcières" contre son réseau et de libérer Bradley Manning, l'une des sources de WikiLeaks, qu'il a qualifié de "héros".
Julian Assange a pris la parole juste au-dessus de la tête des policiers britanniques qui veulent l'arrêter, depuis un balcon de l'ambassade considéré comme territoire diplomatique. Il a parlé pendant une dizaine de minutes, avant de rentrer dans l'ambassade sans être inquiété. Il a enjoint le président américain Barack Obama à faire "ce qu'il doit faire", et les Etats-Unis à "cesser la chasse aux sorcières contre WikiLeaks".
Il a aussi longuement remercié les partisans de WikiLeaks, "témoins" qui ont surveillé sa situation, et surtout l'Equateur, un pays qui s'est "levé pour la justice". Il a énuméré aussi toute la liste des pays d'Amérique centrale ou du Sud qui ont fait connaître leur soutien à l'Equateur dans cette affaire, "l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Salvador, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, l'Argentine, le Pérou, le Venezuela et tous les autres".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.