Aung San Suu Kyi prêtera finalement serment au Parlement birman
L'opposante birmane et les autres élus de son parti, récemment élus députés, siégeront au Parlement en dépit d'un désaccord avec la présidence.
Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait boycotté la première session du Parlement, fin avril, en raison d'un bras de fer avec le régime. Mais finalement, l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a annoncé lundi 30 avril qu'elle allait prêter serment au Parlement, avec l'ensemble des élus de son parti.
Aung San Suu Kyi avait jusqu'à présent refusé de promettre de "sauvegarder" la Constitution de 2008, instaurée par la junte, comme l'exige le serment prêté par les parlementaires. Elle réclamait en effet la modification de cette formulation mais sa demande a été refusée par le président birman.
"En accord avec la volonté du peuple"
La lauréate du prix Nobel de la paix a finalement déclaré qu'elle allait s'y plier "en accord avec la volonté du peuple", sans toutefois mentionner de date. Lors des élections législatives partielles, le 1er avril, la LND l'a emporté dans 43 des 44 circonscriptions où elle présentait un candidat.
Le secrétaire général de l'ONU a par ailleurs appelé appelé lundi l'Occident à aller "plus loin" dans la levée des sanctions politiques et économiques contre la Birmanie, lors d'un discours au Parlement birman, à Naypyidaw. Il a évoqué "la levée, la suspension ou l'allégement des restrictions commerciales et autres sanctions" de la communauté internationale à l'égard du pays.
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