Cet article date de plus de douze ans.

Carrefour pourrait supprimer plus de 500 postes en France

Selon "Le Figaro", le distributeur annoncera ces suppressions mercredi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le siège social de Carrefour en France, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 8 mars 2012. (THOMAS SAMSON / AFP)

ENTREPRISES - Plus de 500 postes seraient concernés. Selon Le Figaro daté du samedi 25 août, Carrefour, numéro deux mondial de la distribution, présentera mercredi un plan de suppression de postes dans ses sièges en France. Les sièges français comptent 7 500 salariés en CDI, précise le quotidien.

Joint par l'agence Reuters, Carrefour n'a pas souhaité commenter ces informations. Mais le groupe a confirmé qu'une réunion se tiendrait mercredi 29 août à 17h30.

D'après Le Figaro, cette annonce est une première étape d'une réduction d'effectifs prévue en plusieurs temps pour ne pas déstabiliser la relance de l'activité. Le géant de la distribution pourrait avoir besoin de lever jusqu'à trois milliards d'euros pour financer le redressement de ses hypermarchés européens. 

Les syndicats craignent la suppression de 600 à 1 000 postes

"Nous avons la certitude qu'il y aura entre 600 et 1 000 suppressions de postes sur un total de près de 7 000 postes-siège, soit plus de 10% des effectifs-siège", a affirmé de son côté vendredi à l'AFP Bruno Moutry, délégué CFDT du groupe Carrefour. Pour le syndicaliste, qui évoque des "sources internes au plus haut niveau", "ce n'est pas vraiment une grosse surprise".

"Nous avons cependant la garantie que cela se fera à partir d'un plan de départs volontaires. Mais il est évident pour nous, que s'il n'y a pas suffisamment de gens qui acceptent de partir, on ira vers un plan social", a ajouté Bruno Moutry. 

Selon les syndicats, le nouveau PDG du groupe, Georges Plassat, "fera lui-même une annonce le 30 août au matin". Ce jour-là, Carrefour doit annoncer ses résultats semestriels. Le 18 juin, devant l'assemblée des actionnaires, Georges Plassat avait dit que le groupe de distribution devait réduire ses frais généraux beaucoup trop importants et les coûts liés aux structures centrales et au marketing, au bénéfice des magasins.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.