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Coupe du monde : 10 façons de supporter son équipe quand on dirige un pays

A l'image de François Hollande, qui multiplie les interventions pour commenter le Mondial, d'autres chefs d'Etat affichent leur soutien à leur sélection nationale.

Article rédigé par Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Le président mexicain Enrique Peña Nieto suit la recontre entre le Mexique et le Brésil, mardi 17 juin, entouré de sa famille et d'amis. (ESPECIAL / NOTIMEX / AFP)

Supporter en chef. Alors que François Hollande s'est mué en fan inconditionnel des Bleus, de nombreux dirigeants profitent de la Coupe du monde au Brésil pour afficher leur soutien à leur équipe nationale de football. Francetv info vous livre quelques images glanées sur les réseaux sociaux. Entre communication politique et élan sincère, il n'est pas toujours facile de faire la différence.

1Iran : en survêtement devant un (sobre) plateau-télé

La sélection s'était qualifiée pour le Mondial quelques jours après son élection. Un an plus tard, voici le président de l'Iran Hassan Rohani devant sa télé, en survêtement, avec quelques amuse-bouches qui commente : "Fier de nos garçons qui ont assuré notre premier point. Espérons-le, c'est le premier d'une longue série."

L'équipe de foot est devenue une institution nationale dans le pays, fait remarquer Al Jazeera (en anglais). Les universités et les écoles ont même modifié certains horaires d'examens ou de vacances en fonction des matchs.

2Costa Rica : en hurlant avec ses proches

La palme du dirigeant le plus démonstratif revient sans nul doute à Luis Guillermo Solis, président du Costa Rica. Celui-ci a dignement fêté l'étonnante victoire de la sélection nationale face à l'Uruguay (3-1). "Merci beaucoup l'équipe ! Nous sommes à la première place !!" Interrogé par une radio locale, il a ajouté, un peu plus tard, "oublions Neymar, le meilleur joueur du monde est Joel (Campbell)", auteur du but de l'égalisation et d'une passe décisive sur le troisième.

3Belgique : en se maquillant devant la glace

Le Premier ministre Elio di Rupo est connu pour son indéfectible nœud papillon et son sourire. Le voici en pleine séance de maquillage, avant la rencontre des Diables rouges face à l'Algérie, mardi 17 juin. La Belgique l'a emporté 2-1.

4Colombie : en mouillant le maillot

Le président sortant Juan Manuel Santos a beaucoup apprécié la victoire de la Colombie face à la Grèce (3-0). Cela valait le coup. Le lendemain, il a été réélu à la tête du pays avec 50,9% des voix. Et si les Cafeteros avaient perdu ?

5Côte d'Ivoire : en promettant d'aller au Brésil

Le président Alassane Ouattara s'est contenté d'un simple renvoi vers un article. Mais le président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro a suivi avec passion la difficile victoire des siens face au Japon (2-1). Un peu plus tôt, il posait dans la tenue des Eléphants.

6Mexique : en levant le pouce en l'air

Après le bon match nul obtenu face au Brésil (0-0), le président mexicain Enrique Peña Nieto s'est exclamé : "Quel grand match ! Très bien joué !" Le quotidien El Universal a publié une photo de la soirée. Le chef d'Etat est entouré de sa famille et de proches. Tous ont le pouce fièrement levé.

7Australie : en se trompant sur le prénom d'un joueur

N'essayez pas de cliquer sur la vidéo, elle ne fonctionne plus. Le Premier ministre Tony Abbott s'est un peu emmêlé les pinceaux en nommant le capitaine des Socceroos "Mike" Jedinak au lieu de "Mile". Les commentaires assassins ont eu raison de ses encouragements. C'est dommage, il avait même mis une écharpe de supporter.

8Allemagne : en fricotant avec un attaquant

La chancelière allemande Angela Merkel a fait un détour par les vestiaires, après le carton des siens face au Portugal (4-0). L'attaquant Lukas Podolski a sauté sur l'occasion pour réaliser un selfie, et s'est même permis de prendre la dirigeante par l'épaule. Graou.

 

9Ghana : en consolant le pays avec une prière

Après la défaite du Ghana face aux Etats-Unis (1-2), le président John Dramani Mahama a tenté de consoler ses compatriotes, en adoptant un ton très religieux. "Les Black Stars peuvent encore s'élever. Que Dieu bénisse nos Black Stars. Et puisse Dieu continuer à bénir le Ghana."

10Brésil : en encourageant les joueurs, le sourire figé

La présidente Dilma Rousseff joue à domicile. Et malgré les manifestations hostiles à la Coupe du monde, elle tient à soutenir la Seleçao, comme ici avec l'attaquant auriverde Hulk. La chef d'Etat joue gros lors de cette compétition, alors que se profile l'élection présidentielle, en octobre.

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