Coupe du monde 2022 : la France bien lancée, le Portugal en rodage, l'Allemagne en danger... Le baromètre des favoris après la première journée
La première journée de la phase de poules de la Coupe du monde au Qatar s'est achevée jeudi 24 novembre avec la victoire du Brésil sur la Serbie (2-0). Après moins d'une semaine de compétition, les favoris à la victoire finale n'ont pas tous connu le même destin, et certains sont déjà en danger. Franceinfo: sport fait le point.
Ils ont assuré : France, Espagne, Angleterre
Si de nombreuses rencontres n'ont pas été prolifiques en but (on dénombre 4 matchs terminés sur un 0-0), la France, l'Espagne et l'Angleterre ont démarré en trombe. Bien que privés de nombreux cadres, les Bleus ont pu compter sur leur trio d'attaque composé de Kylian Mbappé (un but et une passe décisive), Olivier Giroud (deux buts) et Ousmane Dembélé (une passe décisive) pour se défaire avec facilité du piège australien (4-1). Avec le nul entre le Danemark et la Tunisie, les hommes de Didier Deschamps ont réalisé la belle opération du groupe D.
L'Angleterre et l'Espagne se sont appuyées quant à elles sur un collectif impressionnant pour littéralement marcher sur leurs adversaires. Les coéquipiers de Harry Kane ont donné le ton avec un 6-2 infligé à l'Iran. Outre le doublé de Bukayo Saka, le milieu de terrain anglais a été étincelant, Jude Bellingham en tête. Même son de cloche du côté de l'Espagne. Le trio du Barça (Gavi-Pedri-Busquets) a mangé les Costariciens et c'est un déluge d'occasions qui s'est abattu sur Keylor Navas, qui n'a pas été non plus dans un grand soir. Le score est lourd, 7-0, l'Espagne est lancée.
Ils sont en danger : Argentine, Allemagne
Même les plus grands bookmakers ne l'avaient pas vu venir. L'Arabie Saoudite et le Japon se sont offert tour à tour le scalp de l'Argentine et de l'Allemagne sur le même score (2-1). Il est loin le temps où les hommes, aujourd'hui sous les ordres d'Hervé Renard, prenaient une raclée face à la Russie lors de la précédente Coupe du monde en match d'ouverture (0-5). Face à une Albiceleste sans imagination et s'en remettant constamment aux coups de génie, bien trop rares, de son maître à jouer Lionel Messi, les Faucons ont été opportunistes et ont renversé totalement la rencontre en l'espace de quatre minutes au retour des vestiaires grâce à Salem Al-Dawsari et Saleh Khalid Javier Al-Shebri. l'Argentine doit absolument gagner désormais face au Mexique avant de défier la Pologne.
L'Allemagne a montré bien plus que les Argentins, mais la finition a souvent manqué face à une équipe du Japon ultra-opportuniste. C'est désormais un tout autre morceau qui se dresse face au Nationalelf avec l'Espagne, qui vient d'étriller le Costa Rica. Un deuxième résultat négatif précipiterait la chute des Allemands. Pour la deuxième fois de leur histoire. Comme en 2018.
Ils doivent encore prouver : Brésil, Pays-Bas, Belgique, Portugal
Parmi les favoris, le Brésil, les Pays-Bas, la Belgique et le Portugal ont tous gagné, mais les quatre sélections n'ont pas vraiment convaincu pour leur entrée en lice. Les Oranje ont attendu les dernières minutes de leur duel face au Sénégal et ont profité des limites affichées par la défense des Lions de la Teranga, Edouard Mendy en tête, pour l'emporter sur le fil (2-0). Même son de cloche du côté de la Belgique qui s'en est remis à l'ancien Marseillais Michy Batshuayi pour dominer le Canada, plus ambitieux dans le jeu (1-0).
Le Portugal a, de son côté, assuré l'essentiel face au Ghana. À défaut d'être flamboyants dans le jeu, les hommes de Fernando Santos ont marqué à trois reprises mais auraient pu être repris en fin de match (3-2) tant les faiblesses défensives lusitaniennes ont été mises au grand jour. Le portier du FC Porto Diogo Costa a notamment été particulièrement fébrile. L'Uruguay et la Corée du Sud semblent cependant à la portée des Portugais, qui devraient voir les huitièmes de finale. Enfin, le Brésil a débuté son Mondial par une victoire solide face à une faible équipe de Serbie, venue uniquement pour défendre (2-0). Offensivement, les hommes de Tite ont fait étalage de leur potentiel indécent, mais ils ont longtemps buté sur le verrou adverse. Dans un 4-2-4 résolument déséquilibré et porté vers l'avant, Neymar et consorts pourraient avoir de mauvaises surprises en défense, les rares occasions adverses l'ont prouvé.
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