Coupe du monde 2022 : Lewandowski en tête de gondole, un gardien décisif... Ce qu'il faut savoir de la Pologne, adversaire des Bleus en huitièmes
Leurs noms rapportent des points au scrabble, mais dimanche 4 décembre, à 16 heures, l'équipe de France devra prendre le danger polonais au pied de la lettre. Avec Robert Lewandowski en fer de lance, mais aussi un impact physique certain, et un gardien infranchissable, la Pologne est loin d'être un adversaire inoffensif pour les Bleus en huitièmes de finale de cette Coupe du monde 2022. Qualifiés sur le fil à la différence de buts, les Aigles blancs n'ont de toute façon plus rien à perdre. Et donc tout à gagner.
Une qualification sur le fil
Si les Bleus affronteront la Pologne dimanche, ils auraient tout aussi bien pu hériter du Mexique. Cela s'est joué à la différence de but, avec une réalisation d'écart. Les Polonais doivent leur salut au but saoudien signé Al-Dawsari au bout du temps additionnel lors de la victoire du Mexique (1-2). Sans cela, la Pologne se serait retrouvée à égalité parfaite avec la Tri, et aurait dû être départagée au fair-play, soit le dernier critère avant le tirage au sort. Ayant reçu moins de cartons, les Polonais auraient été qualifiés par ce biais. Quoi qu'il en soit, la qualification des Aigles blancs s'est jouée sur des détails, à l'image des deux penaltys arrêtés en phase de poules par le gardien polonais, Wojciech Szczesny.
Un dernier rempart infranchissable
Souvent raillé pour son nom imprononçable, Wojciech Szczesny est surtout très dur à franchir. À 32 ans, celui qui garde les cages de la Juventus Turin le reste de l'année est tout simplement brillant depuis le début du Mondial. Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, il a multiplié les miracles lors du match décisif face à l'Argentine avec neuf arrêts, dont un penalty de Lionel Messi qu'il a provoqué, mais repoussé. Ce qui avait déjà été le cas lors de la victoire polonaise face à l'Arabie saoudite (5 arrêts), alors que Szczesny s'était aussi illustré lors du nul inaugural face au Mexique (4 arrêts).
Un roi nommé Robert
D'un point de vue politique, la Pologne est une démocratie. Mais en football, il s'agit d'un royaume dirigé de pied de maître par le roi Robert Lewandowski. À 34 ans, l'ancien Kaiser du Bayern Munich, aujourd'hui au FC Barcelone, est l'artificier en chef des Aigles blancs. Capitaine, joueur le plus capé, et meilleur buteur de l'histoire de sa sélection, il sera évidemment le danger numéro un pour la défense tricolore. Dayot Upamecano aura toutefois l'avantage de le connaître un peu, puisque les deux hommes se sont côtoyés l'an passé en Bavière. Buteur face à l'Arabie saoudite, le roi Robert a enfin débloqué son compteur en Coupe du monde, et espère bien prolonger le plaisir pour ce qui pourrait être son dernier Mondial.
Un bilan en faveur des Bleus
S'il ne s'agit plus d'une nation majeure du football mondial, la Pologne n'est pas à prendre à la légère pour autant. Véritable pays de foot avec deux troisièmes places à la Coupe du monde (1974, 1982), la patrie de Robert Lewandowski est une habituée des grandes compétitions internationales, avec neuf participations à la Coupe du monde, et quatre à l'Euro. C'est aussi la troisième fois que les Biale orly sortent des poules au premier tour de la compétition.
Toutefois, en 17 affrontements, les Bleus ont pris le dessus à huit reprises, pour quatre défaites, et cinq matchs nuls, avec 23 buts français contre 17 pour les Polonais. La dernière défaite tricolore remonte d'ailleurs à un match amical de 1982, année durant laquelle les deux pays se sont affrontés pour la seule fois de leur histoire en Coupe du monde. La bande à Michel Platini s'était alors inclinée 3-2 dans la petite finale du Mondial espagnol. La dernière confrontation entre les deux équipes remonte au 9 juin 2011, et une victoire française 1-0 en Pologne. Une autre époque.
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