Coupe du monde : revivez les moments forts du huitième de finale entre la France et le Nigeria

Article rédigé par Vincent Matalon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Nigérian Emmanuel Emenike à la lutte avec le Français Laurent Koscielny lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde à Brasilia (Brésil), le 30 juin 2014.

En cas de victoire, les Bleus affronteront en quart de finale le vainqueur du match Allemagne-Algérie.

Ce qu'il faut savoir

Fini de rire. Les Bleus débutent la phase finale de leur Coupe du monde lundi 30 juin à 18 heures en affrontant le Nigeria, au stade national de Brasilia (Brésil). En théorie, les hommes de Didier Deschamps n'ont pas grand-chose à craindre. Mais les surprises ne manquent pas dans cette compétition. Voici ce qu'il faut savoir avant le coup d'envoi.

• Sans Sakho, avec Giroud. En délicatesse avec sa cuisse depuis le match contre la Suisse, Mamadou Sakho a été ménagé par le sélectionneur, selon les informations de L'Equipe. Le joueur de Liverpool est remplacé en défense centrale par Laurent Koscielny, qui évoluera aux côtés de Raphaël Varane. Pour faire face aux solides défenseurs nigérians, l'athlétique Olivier Giroud a été préféré au feu follet Antoine Griezmann. Paul Pogba, dont le niveau a été jugé décevant par certains depuis le début de la Coupe du monde, sera bien titulaire au milieu du terrain.

• Préparation explosive pour le Nigeria. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Super Eagles n'ont pas préparé leur huitième de finale dans les meilleures conditions. Les joueurs de Stephen Keshi ont, en effet, séché l'entraînement jeudi, afin de négocier avec leur fédération une prime de participation en adéquation avec leurs performances. Vous avez dit Knysna ?

Avantage aux Bleus. Certes, la France a perdu son dernier match de Coupe du monde face à un pays africain (Afrique du Sud en 2010, 2-1). D'accord, les Bleus avaient perdu 1-0 contre le Nigeria en 2009, lors d'un match amical. Mais ils n'ont jamais, dans l'histoire de la Coupe du monde, été éliminés en huitièmes de finale. Mieux : à chaque fois que la France a réussi à sortir de son groupe, elle a atteint le dernier carré de la compétition. De quoi s'autoriser à rêver.