Coupe du monde de football : l’Espagne domine l’Angleterre en finale et devient championne du monde pour la première fois de son histoire
La gloire pour la Roja. L’Espagne est devenue championne du monde en remportant la finale du Mondial contre l’Angleterre (1-0), au Stadium Australia de Sydney, dimanche 20 août. Très solides, les Espagnoles ont fait la différence en première période grâce à leur capitaine Olga Carmona, avant de contrôler leurs adversaires, incapables de se montrer tranchantes. Sur le toit du monde, l’Espagne devient la cinquième nation différente à soulever le trophée, et seulement le deuxième pays à avoir été sacré champion du monde chez les hommes et chez les femmes.
L’Espagne n’a pas manqué son rendez-vous avec l’histoire. Pas favorites face aux championnes d’Europe en titre, qui les avaient d’ailleurs battues sur la route de Wembley il y a un an, les joueuses de Jorge Vilda n’ont pas plié sous la pression et se sont appuyées sur leur football, comme depuis le début de la phase finale. Capables d’accélérer le jeu quand il le fallait, mais aussi de résister aux périodes de temps faible, elles ont livré la prestation qu’il fallait.
Encore une fois guidées par Carmona
Après une entame équilibrée, elles ont été mises sur orbite par la capitaine, Olga Carmona, déjà buteuse décisive en demi-finale contre la Suède. Juste avant la demi-heure de jeu, la Madrilène a profité d’une perte de balle adverse pour envoyer une frappe croisée dans le but anglais. Elles auraient même pu doubler la mise avant le retour aux vestiaires, mais la révélation Salma Paralluelo a touché le poteau.
La Roja, qui s’est toujours imposée après avoir ouvert le score dans ce tournoi, n’a ensuite pas laissé échapper sa chance, dans une seconde période plus décousue. Elles auraient même pu se faciliter la tâche si Jennifer Hermoso n’avait pas manqué le penalty du break. Solidaires, elles ont survécu à quelques minutes de tension folle, entre cette grosse occasion ratée, et deux sorties hasardeuses de leur portière Cata Coll, pour s’offrir un grand bonheur. La performance est d’autant plus remarquable que l’Espagne n’avait jamais remporté le moindre match à élimination directe dans un grand tournoi avant le début du Mondial océanien.
L'Angleterre trop déséquilibrée
Montée en puissance tout au long de ses six premiers matchs de compétition, et impressionnante de maîtrise, l’Angleterre a cette fois craqué. Elle a souffert d’une désorganisation inhabituelle, comme sur l’ouverture du score espagnole. Après la perte de balle de Lucy Bronze au milieu de terrain, les Lionesses se sont retrouvées totalement déséquilibrées, et Mariona Caldentey a eu tout le temps de trouver Olga Cardona.
Elles ont pourtant eu des opportunités, et la première occasion du match, dès la 5e minute, quand Lauren Hemp a fracassé la barre transversale. Remuante, l’attaquante de Manchester City a bien tenté de guider son équipe, mais elle n’a pas suffi à réveiller un collectif trop emprunté. Mary Earps a tenté de relancer les siennes dans le second acte, en multipliant les parades, mais les Anglaises n’ont pas réussi à en profiter. Et ont manqué l’occasion de signer un doublé historique Euro-Coupe du monde.
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