Coupe du monde de football : l'ancienne joueuse Nadia Benmokhtar appelle les Françaises à la prudence face à la Jamaïque, "équipe très athlétique"
Alors que l'équipe de France féminine de football lance sa Coupe du monde dimanche 23 juillet face à la Jamaïque à 12 heures, Nadia Benmokhtar, consultante football pour Radio France appelle sur franceinfo les Bleues à la prudence. Elle explique se "méfier de ce match" à Sydney et craint qu'il soit "un piège car la Jamaïque est une équipe très athlétique, qui met beaucoup de vitesse". "Même si l'équipe de France est sur le papier au-dessus, il va falloir mettre un niveau d'intensité maximum dès le départ pour ne pas se faire piéger", prévient l'ancienne footballeuse.
Nadia Benmokhtar rappelle qu'un premier match de Mondial est toujours très important, car "il va donner le ton pour la suite" de la compétition. Elle recommande donc aux Françaises de "ne pas se mettre en difficulté avant leur deuxième match face au Brésil" le 29 juillet et ce, d'autant plus que les Brésiliennes sont les "deuxièmes favorites du groupe" F. "Il faut prendre des points aujourd'hui pour aborder le match du Brésil comme un match où l'on peut déjà se qualifier, plutôt qu'un match couperet", explique la consultante football.
L'ancienne joueuse de haut niveau juge l'effectif des Bleues "intéressant" pour ce Mondial avec la présence dans ses rangs "de joueuses d'expérience et de joueuses plus jeunes". Elle note cela dit "beaucoup d'incertitudes, car le staff a pris ses fonctions il y a quelques semaines et n'a pas eu un grand temps de préparation". Nadia Benmokhtar déplore également le fait que plusieurs "joueuses cadres soient blessées, comme [l'attaquante] Delphine Cascarino et [la milieu] Amandine Henry". "Depuis 2011, à chaque compétition, on attend d'elles qu'elles soient favorites et qu'elles gagnent, et là vu que le niveau d'attente est beaucoup plus bas, espérons de belles surprises", affirme la consultante football.
Nadia Benmokhtar soutient que les Bleues, qui "sont ambitieuses", ont tout de même toutes leurs chances pour cette Coupe du monde. Elle estime que "si l'équipe de France doit gagner, ça passera par un collectif très fort et une émulation". "On parlera d'une Coupe du monde réussie si elles atteignent les demi-finales", avance-t-elle. L'ancienne footballeuse n'a d'ailleurs pas remarqué depuis le début de ce Mondial "une équipe vraiment au-dessus du lot". Elle évoque cela dit "les États-Unis, favorites, les Anglaises qui l'étaient aussi mais qui ont eu du mal à s'imposer sur leur premier match".
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