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Foot : Adidas détruit symboliquement le bus des grévistes de Knysna

La marque a dit vouloir en finir avec "le symbole fort d'un boulet qui empêche l'équipe de France d'aborder sereinement" le prochain Mondial.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'équipementier Adidas détruit une réplique du "bus de Knysna", lundi 26 mai 2014, dans une casse de la Courneuve (Seine-Saint-Denis). (FRANCK FIFE / AFP)

Opération d'exorcisme bienvenue à quelques jours du début du Mondial, ou coup de com' de mauvais goût ? Adidas a procédé, lundi 26 mai, en banlieue parisienne, à la destruction symbolique d'une réplique du "bus de Knysna", symbole de la grève de l'entraînement des joueurs de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. "Le bus de Knysna, c'est le symbole fort d'un boulet qui empêche l'équipe de France d'aborder sereinement la Coupe du monde au Brésil. C'est pour cette raison que nous avons décidé de le détruire", a expliqué le directeur de la division française de la marque.

Le 20 juin 2010, à leur camp de base de Knysna (Afrique du Sud), les joueurs de l'équipe de France avaient en effet refusé de s'entraîner devant les caméras du monde entier, pour protester contre l'exclusion de l'équipe de Nicolas Anelka, qui avait insulté le sélectionneur Raymond Domenech quelques jours plus tôt, à la mi-temps d'un match. Ils avaient refusé de descendre du "bus de Knysna", devenu depuis le symbole d'un comportement déplacé.

Des internautes s'offusquent

Lundi soir, dans une casse de la Courneuve (Seine-Saint-Denis), où plus de 400 personnes étaient réunies, un bras articulé a ainsi complètement déchiqueté la réplique du bus portant le slogan de l'équipe de France au Mondial-2010.

L'initiative a déclenché des réactions mitigées sur Twitter, où certains internautes se sont interrogés sur la stratégie de communication d'Adidas, qui n'est plus l'équipementier officiel des Bleus depuis 2010. L'équipe de France est depuis sous contrat avec Nike jusqu'en 2018, pour 42 millions d'euros par an.

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