: Vidéos De Moscou aux Champs-Elysées, les coulisses du retour des Bleus champions du monde vues de leurs comptes Instagram
Les réseaux sociaux ont permis de vivre avec les joueurs leur accueil triomphal, dès l'aéroport et jusqu'à l'avenue où s'étaient massés des centaines de milliers de supporters.
Leur nuit a été courte mais leurs souvenirs seront éternels. Lundi 16 juillet, les 23 joueurs de l'équipe de France ont vécu leur premier réveil comme champions du monde, au lendemain de leur victoire contre la Croatie (4-2) et d'une fête qui a duré très tard dans la nuit. Ils ont découvert leur nouveau statut et l'enthousiasme du public. Accueillis par une foule en folie à l'aéroport de Roissy, ils ont paradé devant une véritable marée humaine sur les Champs-Elysées. Retour en images sur cette journée historique.
Un départ en musique après une folle nuit
La veille, la fête a été folle à Istra, dans l'hôtel où les Bleus vivaient depuis plus d'un mois. Les stories des joueurs sur Instagram les montrent faisant toujours la fête devant l'hôtel bien après le lever du jour, accompagnés de leurs familles et de quelques stars choisies parmi leurs amis, comme le musicien DJ Snake, le boxeur Tony Yoka et l'humoriste Malik Bentalha. Sur une image filmée par Thomas Lemar, Lucas Hernandez se jette et enlace un sapin situé devant l'entrée de l'hôtel.
Lundi matin, rares sont les joueurs qui choisissent de se montrer sur les réseaux sociaux, en dehors de quelques photos de leurs chambres pour dire adieu au camp de base d'où ils ont conquis le titre mondial. Le personnel de l'hôtel, réuni sur le parvis, salue le départ des champions en chantant en chœur "Allez les Bleus". La story Instagram de l'équipe de France saisit une embrassade affectueuse entre Didier Deschamps et son petit prodige Kylian Mbappé.
Le trajet vers l'aéroport se fait en musique, au son de Booba, comme c'était souvent le cas dans ce même bus après les victoires des Bleus. Raphaël Varane somnole, lunettes de soleil sur le nez. "Il a fini le jeu", plaisante Benjamin Mendy. En début d'après-midi, l'équipe de France s'envole de Russie.
Une marée humaine dès l'aéroport
Sur internet, les fans frénétiques vont jusqu'à suivre le trajet de l'avion français, qui a décollé avec du retard. Quand ils touchent terre à Roissy, les Bleus découvrent la liesse qui a envahi leur pays : une foule les attend déjà sur le tarmac. A l'intérieur, c'est la même folie. Les fans venus par centaines, les hôtesses de l'air, le personnel de l'aéroport en chasubles, tout le monde veut acclamer et faire son selfie avec les joueurs, dont certains se prêtent au jeu.
C'est aussi l'occasion pour les champions de profiter de la coupe : lors d'une courte pause dans un salon de Roissy, moment idéal pour enfiler leurs costumes, le trophée en or passe de main en main. Mais il faut partir : des centaines de milliers de supporters attendent déjà depuis des heures sur les Champs-Elysées.
Une nuée de deux-roues dans leur sillage
Hilares, les Bleus découvrent qu'ils ne sont pas seuls sur leur trajet. Une nuée de motos et de scooters s'est lancée dans leur sillage, rivalisant de vitesse avec l'escorte de police (souvent en prenant des risques). Certains brandissent des fumigènes sur l'autoroute. "Eh, il faut qu'ils fassent attention eux. C'est trop dangereux", avertit Ousmane Dembélé sur l'une des stories des Bleus, mi-effrayé mi-amusé. Dans le sens opposé de l'autoroute, des deux côtés de la voie, sont garées des voitures de fans venus filmer le passage de leurs champions.
Arrivé dans Paris, le cortège doit finalement s'arrêter, stoppé par une immense foule qui fait fi de l'escorte policière et tente de s'approcher du bus. A l'intérieur, les joueurs sont ébahis. A l'arrière du bus, c'est Antoine Griezmann qui tient la coupe pour la montrer à la foule. A ce moment, on se demande comment les Bleus pourront faire le chemin qui les sépare de l'Elysée.
Sur les Champs-Elysées, une descente téléphone à la main
Mais ils y parviennent. Et changent de véhicule pour monter dans un bus à impériale, pour le moment le plus attendu de la journée : leur descente des Champs-Elysées. Gardien remplaçant des Bleus et vétéran de l'équipe du haut de ses 33 ans, Steve Mandanda a lancé une diffusion en direct pour immortaliser le moment. Mais quand le bus, accompagné par des policiers à pied, tourne sur la place de l'Etoile et que ses occupants découvrent la marée humaine qui a envahi les Champs-Elysées, il ne peut retenir son admiration : "Ohlalalala, c'est incroyable".
Téléphone à la main pour certains, ils sont penchés sur des centaines de milliers de Français venus les acclamer. Le poing serré, Presnel Kimpembe, l'un des Parisiens de cette équipe, brandit la Coupe du Monde au-dessus du vide. Dans quelques minutes, les Bleus feront le show dans les jardins de l'Elysée. Pour l'instant, ils sont sur le toit du monde et planent au-dessus d'une foule en liesse. Ils ont gagné le Mondial et le cœur des Français.
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