Mondial 2022 : Amnesty International accuse le Qatar de travail forcé sur le chantier d'un stade
Certains ouvriers qui travaillent sur la construction du stade Khalifa International Stadium n'auraient pas été payés pendant des mois.
Plus de 100 travailleurs migrants qui aident à construire un des stades pour la Coupe du monde de foot au Qatar, prévue en 2022, ont souffert d'abus flagrants et systématiques, affirme un rapport d'Amnesty International, publié jeudi 31 mars. D'après l'ONG, des ouvriers du Khalifa International Stadium, qui accueillera aussi les Championnats du monde d'athlétisme en 2019, à Doha, ont été victimes de travail forcé : les entreprises qui les emploient leur ont menti sur leurs salaires, d'autres n'ont pas été payés pendant des mois et ont été hébergés dans des "camps sordides".
Amnesty International a déjà critiqué à plusieurs reprises les pratiques du Qatar en matière sociale. C'est cependant la première fois que l'organisation de défense des droits de l'homme porte une telle accusation spécifique concernant des travailleurs étrangers sur un chantier du Mondial. De son côté, le Comité suprême du Qatar chargé de superviser l'organisation de la compétition a dénoncé dans un communiqué des "affirmations" qui "projettent une image trompeuse".
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