À Lyon, les drôles d'oiseaux de l'artiste Bibi viendront gazouiller à la Fête des Lumières
Des volatiles en plastique vont bientôt survoler les tête des passants à l'occasion de la Fête des Lumières du 8 au 11 décembre. L'œuvre intitulée "Gazouillis" est conçue par l'artiste Bibi et plus de trois cents enfants.
Une nuée d’étranges volatiles vient nicher quelque temps à Lyon. Comme perchoir, ils ont choisi la Maison des jeunes et de la culture (MJC) des Rancy, dans le 3e arrondissement. Ces oiseaux un peu particuliers ont troqué leurs plumes pour des vis et du plastique. Baptisée Gazouillis, cette œuvre a été spécialement conçue pour la Fête des Lumières de Lyon, qui se déroulera du 8 au 11 décembre.
Derrière cette idée se cache l’artiste Bibi, un autodidacte qui mêle bestiaire fantastique et matières plastiques. “Ces oiseaux sont composés d'un bidon et d'une ampoule qui s’allumera. C’est très simple mais reproduits à 300 exemplaires, on a une volière", explique le créateur.
Mais l'artiste international n’est pas seul dans ce projet : les oiseaux sont fabriqués par des enfants de la MJC, des écoles lyonnaises ou encore des centres sociaux. Chaque création est unique, façonnée par l’imaginaire des jeunes. Ces derniers ont collecté eux-mêmes les matières premières, des bouteilles et bidons de lessive destinés à la poubelle. Une démarche écologique à laquelle les élèves sont particulièrement sensibles. “Ça sert à recycler certaines choses qui ne servent plus, c’est bien”, explique une participante. C’est bon pour la planète, ça donne une seconde vie aux objets”, ajoute un jeune garçon.
Consommation plastique
Ce n’est pas la première fois que les créations en plastique de Bibi viennent illuminer les rues lyonnaises. À cinq reprises, ses œuvres ont interrogé le public et sa relation avec l’environnement. Parmi elles, la Fontaine aux poissons en 2008 sur la place des Jacobins, le Dragon king surgissant du bassin de place de la République en 2012 et l’Éléphant rouge trônant devant le parvis de la gare Part-Dieu en 2016.
"Lorsque que je suis née, la consommation de plastique était quasiment nulle et aujourd’hui, elle a atteint des centaines de millions de tonnes”, explique l’artiste. Une fois achevée, l’œuvre Gazouillis viendra surplomber les curieux au-dessus de la place Voltaire et brillera tout au long du mois de décembre.
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