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Découvrez les églises rupestres éthiopiennes de Lalibela, la "Jérusalem Noire"

Au cœur des montagnes d'Ethiopie, les onze églises monolithes de Lalibela ont été taillées dans la roche au début du XIIIe siècle. La ville est depuis un haut lieu de pèlerinage pour les chrétiens orthodoxes éthiopiens. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Lalibela attire également de plus en plus d’étrangers, pélerins ou touristes.
Article rédigé par franceinfo
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Eglise Saint-Georges (Bete Giyorgis) / Lalibela - Ethiopie
 (ANTOINE LORGNIER/ONLY WORLD/ONLY FRANCE)
La tradition veut que les onze églises rupestres furent creusées et taillées à même le roc sur l’ordre du roi Gebra Maskal Lalibela. En raison de l'expansion de l'islam et des guerres en Terre sainte, il était de plus en plus difficile pour les pèlerins chrétiens éthiopiens de se rendre à Jérusalem. Le souverain estima alors qu’il était nécessaire de construire un sanctuaire ici même. L’aménagement du site a été conçu pour que sa topographie évoque une représentation symbolique de la Terre sainte, d'où son surnom de "Jérusalem Noire" ou "Nouvelle Jérusalem". La rivière qui traverse Lalibela se nomme d'ailleurs le Jourdain...
Messe du dimanche à l'église Bet Giyorgis (Saint Georges)
 (FRANCK GUIZIOU/HEMIS.FR)
Les fidèles de rassemblent près de l'église rupestre Bete Giyorgis à l'occasion de la fête annuelle de Timqet, célébration éthiopienne orthodoxe à la fois du baptême de Jésus dans le Jourdain et de l'Epiphanie. 
 (CARL DE SOUZA / AFP)
Procession lors de la fête de Timqel à Lalibela
 (GIANCARLO MAJOCCHI/TIPS/PHOTONONSTOP)
Lutter contre l’érosion

Depuis 1978, les églises de Lalibela sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui a permis de sauvegarder plusieurs édifices qui se dégradaient à cause de l’érosion. En 2001, un concours a été lancé afin de concevoir une protection pour les églises. Ce sont les architectes italiens Claudio Baldisserri, Lorenzo Sarti et Aldo Aymonino qui remportèrent le marché avec la conception de toits inclinés soutenus par des piliers. Des protections mises en place à partir de 2004 et qui ne font pas l’unanimité ; l'anthropologue et architecte italien Franco La Cecla, parle de structures " aux allures de station service" qui menaceraient aujourd'hui de s'effondrer.
L'un des toits installés pour protéger certaines églises de Lalibela, ici Bet Amanuel 
 (CARL DE SOUZA / AFP)

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