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La ministre de la Culture Rima Abdul Malak annonce une série de mesures d'urgence en faveur des écoles d'architecture

Une enveloppe de trois millions d'euros dédiée à la vie étudiante et l'alignement des rémunérations des enseignants chercheurs et des doctorants en architecture sur leurs homologues des universités sont quelques-unes des mesures indiquées.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Les étudiants de l'école d'architecture de Toulouse (ENSA) dénoncent le manque de moyens de leur établissement lors d'une manifestation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, à Toulouse (Occitanie). (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS)

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé vendredi 21 avril des mesures d'aide d'urgence, dont une enveloppe de trois millions d'euros, dans une lettre aux étudiants des écoles d'architecture, qui protestent depuis septembre contre leur précarité.

Trois millions pour la vie étudiante 

Cette "aide immédiate de trois millions d'euros (sera) consacrée à la vie étudiante, en particulier aux projets pédagogiques dont les coûts peuvent représenter un poids important et créer des inégalités entre étudiants", écrit la ministre, après avoir mené une série de concertations avec leurs représentants, les responsables de ces écoles et les syndicats.

Dès la rentrée prochaine, "les rémunérations des enseignants chercheurs et des doctorants en architecture seront alignées sur celles de leurs homologues des universités", annonce par ailleurs Rima Abdul Malak dans cette lettre consultée par l'AFP. Comme l'ensemble des boursiers, les étudiants en architecture bénéficieront également "d'au moins 37 euros supplémentaires par mois dès la rentrée 2023", et "près de 700 étudiants passeront à un échelon de bourse supérieur".

Des postes supplémentaires

"Cinq nouveaux postes d'enseignants chercheurs" seront également "créés dès cette année" pour faire face à la charge de travail des personnels des écoles, ainsi que "10 emplois administratifs supplémentaires". "En comptant les 10 postes créés l'année dernière, ce sont donc au total 25 nouveaux emplois en 2022 et 2023, soit l'équivalent d'au moins un poste par école pour répondre aux besoins urgents et permettre à chacune et chacun d'exercer son métier plus sereinement", souligne-t-elle. En raison d'un manque d'effectifs, la rentrée de janvier avait notamment été décalée d'une semaine à l'Ensa (Ecole nationale supérieure d'architecture) de Normandie, selon le ministère.

Une "formation obligatoire" de tous les personnels, enseignants comme administratifs, sera également mise en place à partir de la rentrée prochaine pour lutter contre toutes les violences et harcèlements à caractère sexuel et sexiste dans les écoles. 

Concernant la rénovation des locaux, les prochains travaux seront "priorisés", selon la ministre, afin de "résoudre les situations les plus urgentes comme à Grenoble, de créer une offre de restauration comme à Clermont-Ferrand, ou de trouver des solutions de relocalisation comme pour Paris-La Villette".

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