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Robert Mallet-Stevens : à la Villa Cavrois les photos des oeuvres emblématiques de l'architecte
Dans les années 30, il fut l’égal de Le Corbusier. Tombé un peu dans l’oubli après sa mort en 1945, l’architecte Robert Mallet-Stevens revient sur le devant de la scène. Une exposition à la Villa Cavrois, retrace ses réalisations les plus emblématiques. Les photos, issues de la collection Jean-Louis Cohen, sont exceptionnelles : la plupart des archives de Mallet-Stevens ont en effet disparu.
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Reportage : C. Massin / J. Vasco / R. Mompach / A. Da FonsecaL’endroit impressionne par sa modernité. Construite entre 1929 et
1932, la Villa Cavrois, à Croix dans le Nord, est LE chef-d’œuvre de Robert Mallet-Stevens. Dans les années 30, l’architecte est une star. Les célébrités de l’époque (comme le grand couturier Paul Poiret) et les riches industriels… tous rêvent d’une maison signée Mallet-Stevens dont la modernité sans fioriture fait fureur. C’est d’ailleurs par l’architecture "commerciale" (vitrines, boutiques) que l’artiste débute dans les années 20. De cette expérience, il conserve une approche novatrice de l’utilisation de la lumière pour mettre en scène intérieurs et volumes. Une technique qu’il met en application dans la réalisation d’une vingtaine de décors de cinéma, notamment pour Marcel L’Herbier et qui prend réellement toute sa dimension à la Villa Cavrois.
La villa commandée par l’industriel roubaisien du textile Paul Cavrois à la fin des années 20, est la quintessence de l’architecture Mallet-Stevens. Pensée comme un château, la demeure présente 60m de façades et 2800m2 de plancher selon un plan en deux ailes symétriques typique du XVIIe siècle. Là s’arrête le classicisme. A l’époque de sa construction, au tout début des années 30, la villa Cavrois est en effet le symbole éclatant de la modernité. Dans ses lignes d’abord, pures et sans ornement, multipliant les toits terrasses, par ses aménagements intérieurs ensuite : chauffage central, téléphone, ascenseur… Une maison vitrine toute désignée pour abriter cette exposition exceptionnelle sur l’œuvre de son créateur.
Exceptionnelle, le mot n’est pas trop fort. Après sa mort en 1945 et à sa demande, les archives de Robert Mallet-Stevens ont été détruites. Rares sont donc les documents qui retracent son œuvre. Les documents aujourd’hui exposées sont la propriété de l’historien et architecte Jean-Louis Cohen. 222 photos dont certaines sont annotées au dos par Mallet-Stevens lui-même. Précisions sur les matériaux ou les couleurs, un mode d’emploi du bon goût de l’époque. Précieux.
La villa commandée par l’industriel roubaisien du textile Paul Cavrois à la fin des années 20, est la quintessence de l’architecture Mallet-Stevens. Pensée comme un château, la demeure présente 60m de façades et 2800m2 de plancher selon un plan en deux ailes symétriques typique du XVIIe siècle. Là s’arrête le classicisme. A l’époque de sa construction, au tout début des années 30, la villa Cavrois est en effet le symbole éclatant de la modernité. Dans ses lignes d’abord, pures et sans ornement, multipliant les toits terrasses, par ses aménagements intérieurs ensuite : chauffage central, téléphone, ascenseur… Une maison vitrine toute désignée pour abriter cette exposition exceptionnelle sur l’œuvre de son créateur.
Exceptionnelle, le mot n’est pas trop fort. Après sa mort en 1945 et à sa demande, les archives de Robert Mallet-Stevens ont été détruites. Rares sont donc les documents qui retracent son œuvre. Les documents aujourd’hui exposées sont la propriété de l’historien et architecte Jean-Louis Cohen. 222 photos dont certaines sont annotées au dos par Mallet-Stevens lui-même. Précisions sur les matériaux ou les couleurs, un mode d’emploi du bon goût de l’époque. Précieux.
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