Un nouveau paquebot France : bienvenue à bord
Vitrine de l'excellence française
Initialisé par Didier Spade, PDG de Seine Alliance et exploitant de Paris Yacht Marina, le projet a été lancé après son acquisition du nez de l’ancien paquebot France lors d’une vente aux enchères.
La troisième phase avancée du projet comprend une décoration confiée aux plus grands designers français : Jean-Michel Wilmotte, Jacques Garcia, Mathieu Lehanneur, Patrick Jouin, Olivia Putman, Danièle Chopard, Agnès Comar, Stéphanie Coutas, Matali Crasset, Brigitte Saby, François Zuretti … Quant à la gastronomie et l’aménagement de la restauration, c’est Alain Ducasse qui est aux fourneaux.
Cette étape fait suite à celles ayant conceptualisé l’aspect extérieur du navire, puis la répartition de son espace intérieur.
Une plastique épurée
D’une longueur de 260 mètres sur 30 de large, le paquebot pourra embraquer 640 passagers répartis sur 17 ponts, dans 300 cabines de 30 à 170 m2 et 14 suites single de 16 m2. Il est équipé de huit restaurants, de douze salons/bars (dont l’un est situé sous la mer et permettant d’observer la faune sous-marine), d’un casino, et de nombreux autres aménagements de loisir (piscines, spa, salle de spectacle…) L’ensemble représente un budget de 350 millions d’euros.
La ligne du nouveau paquebot France reflète une dynamique en rupture avec la plastique des paquebots les plus récents. Plus tendue, plus fine, plus élancée, elle est dominée par deux cheminées qui rappellent son illustre prédécesseur. Entre les deux : une palmeraie de 1200 m2 ! Elles abritent des suites, des salons et des restaurants et apportent une originalité esthétique qui distinguera le navire de ses congénères.
Un paquebot écologique
Sa vitesse de croisière fixée à 15 nœuds (contre 31 pour le France originel) sera facilitée par sa ligne effilée qui participera d’une économie d’énergie conséquente, alors que ses moteurs sont conçus pour la bicarburation au gasoil et au gaz naturel liquéfié (GNL).
Le faible tirant d’eau du nouveau France (6 m), permettra au navire d’accéder à des endroits que les autres navires de croisière n’ont pas accès. Sa poupe est composée d’une succession de ponts d’agréments qui descendent vers la mer, pour aboutir à une marina où les croisiéristes pourront, lors de certaines escales, pratiquer des sports nautiques.
Le projet est en phase d’aboutissement. Reste le nerf de la guerre : le montage financier. Pour Didier Spade celui-ci doit permettre à ceux qui le souhaitent d’acquérir des actions de la société propriétaire du France. A ses yeux, « les Français doivent pouvoir se réapproprier leur paquebot ».
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