Chemins de traverse : plongée dans l'outrenoir au musée Soulages

Depuis qu'il est là, à quelques mètres de la cathédrale, la ville de Rodez (Aveyron) n'est plus tout à fait la même. Avec ses cinq monolithes d'acier et de métal, ses vitres fumées posées sur son toit pour refléter la lumière, le musée Soulages est déjà une œuvre en soi. Les reflets de sa façade changent selon l'heure de la journée, sa couleur rouille est un clin d'œil à la peinture de Pierre Soulages. Pour habiller le sol et les murs, les architectes catalans à l'origine du projet ont privilégié le métal. 

Guidé par la lumière

La lumière jaillit du noir. Ses reflets changent de couleur selon l'endroit où on place son regard. Omniprésent lors de la construction du musée dans sa ville natale, Pierre Soulages ne voulait surtout pas en faire un mausolée à sa gloire. Pour comprendre où tout a commencé pour lui, il vous faut terminer la visite par Conques (Aveyron), à une heure de Rodez. C'est ici, lors d'un voyage de classe, à 12 ans, que Pierre Soulages a décidé de devenir peintre.