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Vidéo Brut a suivi Michael Dupouy, collectionneur d’art contemporain

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Temps de lecture : 2min
La foire Paris+ par Art Basel accueille cette année de nombreux artistes et avides d’art contemporain dans la capitale française, du 20 au 23 octobre 2022. Pour Brut, Michael Dupouy, collectionneur, décrypte les dessous de ce marché.
VIDEO. Brut a suivi Michael Dupouy, collectionneur d’art contemporain La foire Paris+ par Art Basel accueille cette année de nombreux artistes et avides d’art contemporain dans la capitale française, du 20 au 23 octobre 2022. Pour Brut, Michael Dupouy, collectionneur, décrypte les dessous de ce marché. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La foire Paris+ par Art Basel accueille cette année de nombreux artistes et avides d’art contemporain dans la capitale française, du 20 au 23 octobre 2022. Pour Brut, Michael Dupouy, collectionneur, décrypte les dessous de ce marché.

Au milieu des allées de la foire Paris+ par Art Basel, du 20 au 23 octobre 2022, Michael Dupouy observe les œuvres. L'évènement remplace l'habituel Foire internationale d'art contemporain. Mais il n'est pas là que pour les apprécier: il souhaite également les acheter. Il est collectionneur d’art contemporain, et achète des pièces pour lui-même ou pour des amis proches. “Ça, c’est vendu, mais tu ne sauras jamais le prix”, explique-t-il vis-à-vis d'une œuvre.

“L’argent que tu fournis à cette galerie, ça aide aussi l’artiste à grandir”

C’est un truc qui depuis toujours me passionne, c’est de collectionner des choses. Quand j’étais gamin, c’étaient les jouets. Quand j’ai été ado et pré-ado, je collectionnais les cassettes, les vinyles, la musique. Et j’ai commencé à acheter beaucoup de choses que les gens avaient du mal à appeler autrement que ‘street art’ à l’époque, mais en gros, c’étaient les premiers pionniers du graffiti. De ce premier pied d’entrée dans l’achat d'œuvres dites ‘d’art contemporain’, mon œil a évolué, j’ai changé, j’ai grandi”, se rappelle-t-il.

Le collectionneur défend surtout l’art et l’artiste. “Pour un Banksy et un Basquiat qui se vend X millions d’euros aux enchères une fois, il y a des milliers et des milliers d’artistes partout dans le monde qui se battent pour en vivre, pour le transformer en métier et qui sont quelque part dans un studio ou quelque part dans une école et qui rêvent de faire une carrière. (...) Il y a beaucoup de jeunes galeries qui sont des toutes petites entreprises à un ou deux salariés, voire des fois zéro, et qui soutiennent des artistes depuis le départ, souvent très jeunes, souvent dans des conditions précaires, et l’argent que tu fournis à cette galerie, ça aide aussi l’artiste à grandir, à manger et à évoluer.

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