De la Bretagne à la Californie, l'œil malicieux de Doisneau au Musée des Beaux-Arts de Quimper
Francine Deroudille, fille de Robert Doisneau
Ce n'est pas aussi sentimental et gentil qu'on veut bien le dire. Quand on regarde l'ensemble de ses photos, le fond du décor est souvent sombre. Mais il y a un intérêt et une tendresse pour les gens. Et le goût de photographier ceux vers lesquels l'objectif des photographes n'a pas l'habitude de se tourner.
La Bretagne, la Californie et Paris
Entre tendresse et espièglerie, l'exposition s'attarde en premier lieu sur les clichés bretons du photographe. Il a séjourné à plusieurs reprises en Bretagne entre 1935 et 1964, souvent pour répondre à des commandes de presse. Ses photos ont beau avoir plus de 60 ans, elles n'ont pas pris une ride. "Cette photo-là aurait pu être prise l'année dernière au festival de Cornouailles à Quimper", s'amuse la conservatrice du Musée des Beaux-Arts.
Les photographies en couleur réalisées pour le magazine américian Fortune en 1960 sont encore plus surprenantes de modernité. Et moins connues du grand public. On y retrouve le ton amusé et un peu acide du photographe sur cette population de riches américains.
Enfin, et c'est la partie la plus importante de l'exposition, 80 clichés consacrés à la vie quotidienne dans Paris et sa banlieue retracent un aperçu presque complet de la carrière du photographe des années 1930 aux années 1970.
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