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Des signatures de Hitler, Staline et Lincoln exposées à Washington
À partir de vendredi, les Archives nationales de Washington exposent des pièces historiques parfois émouvantes, parfois glaçantes en fonction de la personnalité auxquelles elles sont rattachées : des signatures d'anciens dirigeants comme Abraham Lincolm, Joseph Staline, Winston Churchill ou Adolph Hitler, mais aussi celles d'artistes disparus.
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On trouve ainsi la signature du dirigeant soviétique Staline, énergique, celle du président américain Harry Truman, assez lisible, et celle du Premier ministre britannique Winston Churchill, plus formelle, apposées au sortir de la Seconde Guerre mondiale sur le programme d'un concert orchestral donné en marge de la conférence de Potsdam, durant l'été 1945. Autant de documents visibles à partir du vendredi 21 mars, et jusqu'en janvier 2015, aux Archives nationales à Washington.
À cette occasion, les archives ont sorti de leurs collections plus d'une centaine d'autographes de personnages légendaires et aussi divers que le premier président des Etats-Unis George Washington ou encore le chanteur Michael Jackson.
Hitler, un mariage avec Eva Braun à la veille de leur suicide
La pièce sans doute la plus glaçante présente l'acte de mariage d'Adolf Hitler et Eva Braun, signé le 29 avril 1945, la veille de leur suicide à Berlin (voir en haut de l'article). Cet acte, saisi par les troupes américaines, témoigne qu'Hitler et sa compagne de longue date étaient "de pure descendance aryenne" et demande à Eva Braun : "Voulez-vous prendre notre Führer Adolf Hitler pour époux ?" La signature du dictateur est une sorte de gribouillage tordu et sa femme a commencé à signer Eva B-, avant de barrer le "B" de son nom de jeune fille pour écrire "Eva Hitler". Les confidents du dictateur allemand, Joseph Goebbels et Martin Bormann, ont quant à eux signé comme témoins.
"Les signatures nous en disent long sur leurs auteurs et les circonstances dans lesquelles elles ont été faites", note David Ferriero, archiviste des Etats-Unis, cité par l'AFP. Parmi les signatures, les visiteurs pourront voir celle de l'ancien président Abraham Lincoln, "décisive", ou encore de l'actrice Katharine Hepburn, "intrépide", ajoute l'expert. Détour étonnant de l'Histoire, une carte de 1989 signée de Saddam Hussein remercie le président américain George H. W. Bush pour ses bons voeux. Deux ans plus tard les Etats-Unis ont attaqué l'Irak en réponse à l'invasion du Koweït.
L'exposition montre également un objet plus contemporain, un stylo automatique, qui permet par exemple à Barack Obama, le premier président américain à l'utiliser, d'apposer sa signature sur des textes de loi lorsqu'il est loin de Washington. L'utilisation de cet instrument provoque bien entendu de nombreuses critiques chez ses adversaires politiques républicains.
Hitler, un mariage avec Eva Braun à la veille de leur suicide
La pièce sans doute la plus glaçante présente l'acte de mariage d'Adolf Hitler et Eva Braun, signé le 29 avril 1945, la veille de leur suicide à Berlin (voir en haut de l'article). Cet acte, saisi par les troupes américaines, témoigne qu'Hitler et sa compagne de longue date étaient "de pure descendance aryenne" et demande à Eva Braun : "Voulez-vous prendre notre Führer Adolf Hitler pour époux ?" La signature du dictateur est une sorte de gribouillage tordu et sa femme a commencé à signer Eva B-, avant de barrer le "B" de son nom de jeune fille pour écrire "Eva Hitler". Les confidents du dictateur allemand, Joseph Goebbels et Martin Bormann, ont quant à eux signé comme témoins.
"Les signatures nous en disent long sur leurs auteurs et les circonstances dans lesquelles elles ont été faites", note David Ferriero, archiviste des Etats-Unis, cité par l'AFP. Parmi les signatures, les visiteurs pourront voir celle de l'ancien président Abraham Lincoln, "décisive", ou encore de l'actrice Katharine Hepburn, "intrépide", ajoute l'expert. Détour étonnant de l'Histoire, une carte de 1989 signée de Saddam Hussein remercie le président américain George H. W. Bush pour ses bons voeux. Deux ans plus tard les Etats-Unis ont attaqué l'Irak en réponse à l'invasion du Koweït.
L'exposition montre également un objet plus contemporain, un stylo automatique, qui permet par exemple à Barack Obama, le premier président américain à l'utiliser, d'apposer sa signature sur des textes de loi lorsqu'il est loin de Washington. L'utilisation de cet instrument provoque bien entendu de nombreuses critiques chez ses adversaires politiques républicains.
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