Cet article date de plus de dix ans.
Le Pibal, vélo-patinette de Philippe Starck, débarque à Bordeaux
Les premiers Pibal, vélos-patinettes conçus par le designer Philippe Starck spécialement pour Bordeaux, ont été livrés lundi à la ville. Ces engins hybrides doivent remplacer à terme les 3.500 vélos mis gratuitement à disposition depuis 10 ans par la mairie.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Le vélo urbain du futur"
La particularité du Pibal, c'est d'être un véhicule hybride permettant de passer rapidement d'un mode cycliste à un mode patinette. Fabriqué en aluminium, il est doté d'un repose-pied évoquant la patinette, d'un ample porte-bagages, et de petites astuces comme une bande réfléchissante sur les pneus jaunes.
Inspiré par les suggestions de Bordelais, Philippe Starck a dessiné gracieusement ce "vélo urbain du futur", comme le qualifie Alain Juppé. Fabriqué par l'usine Peugeot à Romilly-sur-Seine (Aube), il revient à 420 euros à la mairie, selon lui. Bordeaux aime la petite reine
La difficulté majeure, avait expliqué Philippe Starck lors de la présentation des premiers prototypes, a été de "réaliser une patinette, qui requiert en fait un vélo coupé en deux, tout en gardant une rigidité, sans déborder sur le poids ou le prix. Changer l'architecture d'un vélo, ça ne se fait jamais, et on comprend pourquoi", avait ajouté le designer.
Peugeot a accepté sa réalisation "pour montrer qu'on peut toujours revisiter le concept du vélo", même si la marque, présente dans les cycles depuis 1882, attend davantage du Pibal un impact d'image que de retombées commerciales.
Selon la mairie de Bordeaux, la pratique du vélo a triplé en 10 ans et la ville, avec plus de 10 % des déplacements quotidiens de ses habitants à vélo, s'est hissée dans le peloton de tête des capitales cyclables.
La particularité du Pibal, c'est d'être un véhicule hybride permettant de passer rapidement d'un mode cycliste à un mode patinette. Fabriqué en aluminium, il est doté d'un repose-pied évoquant la patinette, d'un ample porte-bagages, et de petites astuces comme une bande réfléchissante sur les pneus jaunes.
Inspiré par les suggestions de Bordelais, Philippe Starck a dessiné gracieusement ce "vélo urbain du futur", comme le qualifie Alain Juppé. Fabriqué par l'usine Peugeot à Romilly-sur-Seine (Aube), il revient à 420 euros à la mairie, selon lui. Bordeaux aime la petite reine
La difficulté majeure, avait expliqué Philippe Starck lors de la présentation des premiers prototypes, a été de "réaliser une patinette, qui requiert en fait un vélo coupé en deux, tout en gardant une rigidité, sans déborder sur le poids ou le prix. Changer l'architecture d'un vélo, ça ne se fait jamais, et on comprend pourquoi", avait ajouté le designer.
Peugeot a accepté sa réalisation "pour montrer qu'on peut toujours revisiter le concept du vélo", même si la marque, présente dans les cycles depuis 1882, attend davantage du Pibal un impact d'image que de retombées commerciales.
Selon la mairie de Bordeaux, la pratique du vélo a triplé en 10 ans et la ville, avec plus de 10 % des déplacements quotidiens de ses habitants à vélo, s'est hissée dans le peloton de tête des capitales cyclables.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.