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Dix expositions à voir à Paris cet été
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 03/07/2013 15:35
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
L’art du XXe siècle est en vedette à Paris cet été, en premier lieu le pop art, avec Keith Haring au Musée d’art moderne et au 104 et la rétrospective de Roy Lichtenstein au Centre Pompidou. Beaubourg expose aussi Simon Hantaï et les beaux tableaux bleus de Geneviève Asse. Art déco encore avec Tamara de Lempicka à la Pinacothèque ou art "brut" avec Chaissac et Dubuffet au musée de la Poste.
JDD/SIPA
La rétrospective de Roy Lichtenstein est à Paris, au Centre Pompidou. Elle fait voir l’artiste américain, figure du pop art dans tous ses aspects, peinture, gravure et sculpture. Toute son œuvre, dans sa diversité technique. Et aussi au-delà des cases de BD agrandies, tableaux les plus connus, Roy Lichtenstein dialogue avec Matisse, Picasso, Mondrian et Brancusi, peint des grands nus et des paysages à la chinoise. Jusqu’au 4 novembre 2013. Ici, "Crying Girl" (Jeune femme en pleurs), 1963
(Estate of Roy Lichtenstein New York / ADAGP, Paris, 2013)
La capitale française qu’il aimait tant rend hommage à Keith Haring avec une grande exposition au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. L’artiste décédé du sida dans sa 32e année, connu pour ses symboles au trait caractéristique et ses peintures aux couleurs flashy, était un artiste hautement politique, ont voulu montrer ses organisateurs. Le 104 expose ses grands formats. Jusqu’au 18 août.
(JDD/SIPA)
La Fondation Cartier présente les œuvres figuratives et très troublantes du sculpteur Ron Mueck, dont trois sculptures réalisées spécialement pour l’occasion. Ron Mueck, un artiste à part et à fleur de peau (jusqu’au 27 octobre). Ici, "Mask II", 2002
(Ron Mueck / Photo courtesy Anthony d' Offray, Londres.)
Le Centre Pompidou propose jusqu' au 2 septembre 2013 une grande rétrospective de Simon Hantaï, figure magistrale de l'abstraction, qui n'a jamais cessé d'innover. L'exposition présente 130 peintures crées entre 1949 et 1990. La dernière grande présentation consacrée à l'oeuvre de Hantaï remonte à 1976. A découvrir...
Ici, "Etude" (détail), 1969
(Adagp, Paris 2013)
Le Centre Pompidou présente une rétrospective des peintures de Geneviève Asse, autour de onze tableaux donnés par l’artiste au musée. Née en Bretagne, elle décline le bleu à l’infini et de façon extrêmement subtile, captant la vibration de l’air et de la mer. Une petite rétrospective qui suffit à vous remplir d’un bonheur. Jusqu’au 9 septembre 2013. Ici, "Ligne blanche intérieure", 1971, Collection Centre Pompidou, Musée national d’art moderne photo : Christian Bahier et Philippe Migeat, Centre Pompidou / Dist. RMN-GP
(Adagp, Paris 2013)
Née en Pologne, elle a grandi en Russie, vécu à Paris, aux Etats-Unis, est morte au Mexique. Tamara de Lempicka, qui a peint les femmes modernes et indépendantes de son temps, a été une icône de l’art déco, sachant se mettre en scène et se faire connaître. La Pinacothèque présente son œuvre, en même temps qu’une exposition sur l’art nouveau qui a précédé (jusqu’au 8 septembre 2013). Ici, "Nu aux buildings", 1930, Propriété de la collectionneuse Caroline Hirsch
(Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013)
Le musée de la Poste à Paris présente des lettres, des dessins, des peintures et des sculptures de Chaissac et Dubuffet, deux figures majeures de l’art dit brut. Cette exposition nous révèle la subtilité de leur œuvre et leurs très nombreuses recherches. Si les deux artistes étaient des amis et avaient les mêmes envies artistiques, leur relation amicale a connu quelques orages et quelques rivalités. Les 448 lettres qu’ils se sont écrites en témoignent et les 80 œuvres exposées éclairent ce parcours amical et artistique. Ici, Gaston Chaissac : sans titre, 1954. Huile sur binette
(Adagp, Paris 2013)
Marlene et Spencer Hays, un couple de collectionneurs américains, ont prêté au Musée d’Orsay les chefs-d’œuvre qui sont accrochés chez eux. Il y a 40 ans, néophytes à l'époque, ils ont commencé à acheter des Américains, avant de s’intéresser à la peinture française. Leur collection est particulièrement riche en nabis... Ces passionnés ont engrangé des merveilles (jusqu'au 18 août). Ici, Edouard Vuillard, "Fillettes se promenant", vers 1891
(Photographie John Schweikert)
Après Joana Vasconcelos l’an dernier, c’est Giuseppe Penone, figure de l’arte povera, qui a été invité à installer l’art contemporain à Versailles. Les arbres en bronze de cet amoureux de la nature investissent avec bonheur les jardins dessinés par Le Nôtre. Un grand cèdre de Versailles tombé lors de la tempête de 1999, récupéré et transformé par l’artiste, s’élève, majestueux, devant le château (jusqu’au 31 octobre 2013). Au premier plan, "Spazio di luce". Dans le fond, "Tra scorza et scorza"
(Photo Valérie Oddos / France Télévisions)
Lumière et mouvement dans l’art abstrait depuis un siècle : c’est le thème de Dynamo, la (très) grande exposition du Grand Palais, qui vous en met plein la vue, faisant au passage des liens entre des précurseurs comme Kupka ou Calder, l’art cinétique des années 1950-60, décidément bien à la mode, et des artistes plus contemporains (derniers jours, l’exposition se termine le 22 juillet 2013). Ici, "Chromosaturation", de Carloz Cruz Diez, 1965 (Dynamo)
(PMG / SIPA)
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