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Entrez dans la danse des "Corps rebelles" au musée des Confluences

Organisée en résonance avec la Biennale de la danse, la nouvelle exposition du Musée des Confluences de Lyon propose un voyage interactif dans l'univers et l'histoire de la danse du XXe siècle. "Corps Rebelles" s'adresse à la fois aux amateurs et aux initiés de la danse. A voir jusqu'au 5 mars 2017.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Corps Rebelles", la nouvelle exposition du musée des Confluences de Lyon explore la danse du 20e siècle
 (Michel Loiselle)

Pour sa nouvelle exposition, le musée des Confluences invite le visiteur à explorer l'univers de la danse contemporaine. Et pour être en immersion totale "Corps rebelles" se visite avec un casque sur les oreilles. L'ouïe, la vue, et le toucher, l'exposition sensorielle et sensuelle se décline en six grands thèmes : "Danse virtuose", "Danse vulnérable", "Danse savante, danse populaire", "Danse politique", "Danses d’ailleurs", et "Lyon, une terre de danses".

Reportage : S. Boschiero / A. Henry / A. Gavin


Entrer en contact avec la danse

"Corps Rebelles" s'adresse aussi bien au néophyte qu'à l'expert. Chacun y voit à son degré, des références et découvre aussi l'histoire de la danse à travers les années, les cultures et les civilisations.

Zofia Tujaka 
 (Edouard Lock)


Le parcours pédagogique et immersif proposé grâce aux casques et aux vidéos permet d'entrer dans différents univers esthétiques et chorégraphiques.

"Daddy, I've been seen this piece six times before and I still don't know why they're hurting each other" de Robyn Orlin
 (Laurent Philippe)


"Cette idée de s'immerger c'est avoir un contact direct avec la danse, on rentre à la fois dans l'exposition et dans la danse", souligne Agnès Izrin, commissaire de l'exposition "Corps Rebelles". 

Les grands noms de la danse d'aujourd'hui 

Au cœur de l’exposition, chacun des six thèmes se déploie sur de grands écrans disposés en triptyque. Six chorégraphes contemporains ont été choisis par le musée et la commissaire Agnès Izrine pour évoquer chacun des six thèmes. Qui de mieux placé que Mourad Merzouki pour parler de  "Lyon, une terre de danses" ? Le chorégraphe lyonnais à la tête de la compagnie Kafig explique par exemple son parcours dans la danse hip-hop.
Mourad Merzouki - Photographie extraite du film Lyon une terre de danses créé pour l'exposition


Le sacre des sacres

Illustrée par des chorégraphies emblématiques, l'exposition revient sur l'une des œuvres majeure de la création chorégraphique au 20e siècle : "Le Sacre du printemps". De Nijinski à Béjart en passant par Pina Bausch ou Preljocaj, huit versions du même tableau sont mises en perspective dans un espace à 360 degrés. Elles relatent la question de la reprise d’une œuvre, de la mémoire et de l’interprétation. 
Le sacre du printemps de Vaslav Nijinski
 (Laurent Philippe)


La danse au musée

A l'occasion de la Biennale de la danse, le hall du musée se transforme en piste de danse et accueille gratuitement des chorégraphies. En ouverture "Messe pour le temps présent" de Maurice Béjart revisitée par Hervé Robbe sur la musique remixée de Pierre Henry, puis Bouchra Ouizguen avec "Corbeaux" en première française.; 

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