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Gilles Barbier joue aux échecs avec ses clones à la Friche Belle de mai
C’est un drôle d’Echo système qui attend les visiteurs à la Friche Belle de Mai à Marseille. Celui de Gilles Barbier, un artiste prolifique et inclassable qui depuis 25 ans essaie d’aborder des questions complexes avec des dispositifs simples. Sculptures, dessins, installations : l'exposition conçue en deux parties est à découvrir jusqu’au 3 janvier 2016 avant son départ pour Séoul.
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Gilles Barbier est un habitué de la Friche Belle de mai à Marseille. En 1992, cet artiste influencé par la BD et la science-fiction a participé à l’émergence de cet espace culturel via la création d’Astérides, une structure de résidence d’artistes. Avant cela, ce natif de Port-Vila au Vanuatu, arrivé à Marseille à l’âge de 20 ans, avait fréquenté les Beaux-Arts de la cité phocéenne.
Il a été remarqué alors qu’il réalisait à la gouache des copies grand format de pages de dictionnaire. Mais ses œuvres les plus connues sont certainement ses clones nains. En 1995, Gilles Barbier commence à mouler des effigies de lui-même en cire qui illustrent des travers humains : la voracité, la perversité, l’idiotie...
Ces personnages forment une sorte de meute qui devient le support de récits absurdes ou sordides. Des créatures qui derrière leur côté grotesque mettent mal à l’aise celui qui les regarde car ces clones sont un peu nos miroirs.
Vingt-quatre de ses clones déguisés (et toujours chaussés de tongs Havaianas) sont présentés à la Belle de mai dans un jeu d'échecs "façon Barbier".
Reportage : C. Pesci / M. Karouche / E. Pirosa
Au total, ce sont plus de 140 œuvres - dessins, peintures, croquis préparatoires, installations ou photographies – qui sont présentées dans cet "Echo système", certaines pour la première fois.
Et au fait, pourquoi "Echo système" ? Réponse avec Gaël Charbau, le commissaire de cette exposition : "Parce que ce sont des choses qui communiquent, des thématiques qui se répondent, il n'y a pas vraiment de début, ni de fin. Il faut faire l'effort d'accepter d'être perdu."
"Echo Système" par Gilles Barbier
Friche la Belle de Mai à Marseille
Jusqu'au 3 janvier 2016
41 rue Jobin, 3e
Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 19h
Tarifs : plein 3 euros - réduit 2 euros
Visites commentées gratuites et sans réservation, les samedis de 15h30 à 18h30.
Il a été remarqué alors qu’il réalisait à la gouache des copies grand format de pages de dictionnaire. Mais ses œuvres les plus connues sont certainement ses clones nains. En 1995, Gilles Barbier commence à mouler des effigies de lui-même en cire qui illustrent des travers humains : la voracité, la perversité, l’idiotie...
Ces personnages forment une sorte de meute qui devient le support de récits absurdes ou sordides. Des créatures qui derrière leur côté grotesque mettent mal à l’aise celui qui les regarde car ces clones sont un peu nos miroirs.
Vingt-quatre de ses clones déguisés (et toujours chaussés de tongs Havaianas) sont présentés à la Belle de mai dans un jeu d'échecs "façon Barbier".
Reportage : C. Pesci / M. Karouche / E. Pirosa
Au total, ce sont plus de 140 œuvres - dessins, peintures, croquis préparatoires, installations ou photographies – qui sont présentées dans cet "Echo système", certaines pour la première fois.
Et au fait, pourquoi "Echo système" ? Réponse avec Gaël Charbau, le commissaire de cette exposition : "Parce que ce sont des choses qui communiquent, des thématiques qui se répondent, il n'y a pas vraiment de début, ni de fin. Il faut faire l'effort d'accepter d'être perdu."
"Echo Système" par Gilles Barbier
Friche la Belle de Mai à Marseille
Jusqu'au 3 janvier 2016
41 rue Jobin, 3e
Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 19h
Tarifs : plein 3 euros - réduit 2 euros
Visites commentées gratuites et sans réservation, les samedis de 15h30 à 18h30.
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