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Intermittents : la police met fin à l'occupation du Medef d’Île-de-France
La police est intervenue vendredi vers 17H00 pour mettre fin à six heures d'occupation des locaux du Medef Ile-de-France par une cinquantaine de militants de la CGT Spectacle et de la coordination des intermittents, selon les syndicats et l'organisation patronale.
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Les militants de la CGT Spectacle et de la coordination des intermittents occupaient depuis vendredi matin le siège du Medef Île-de-France à Paris (17e arrondissement). "Nous réclamons une rencontre avec un représentant du Medef, nous n'accepterons pas la provocation du patronat qui a demandé la suppression du régime spécifique des intermittents", avait souligné Loïc Canitrot, membre de la CGT Spectacle et de la coordination.
Les discussions semblent avoir tourné court et l'évacuation a été assurée par les forces de l'ordre. "Le Medef nous parle de dialogue social, il nous envoie la police", a fustigé la CGT Spectacle dans un communiqué. "Il s'agit là de la seule réponse du patronat à nos propositions alternatives sur l'assurance chômage."
Deux revendications des intermittents rejetées
Le délégué général du Medef Île-de-France, Jérôme Dubus, a indiqué à l'AFP avoir refusé les deux revendications des intermittents : être reçus par le Medef national et obtenir la publication d'un communiqué du Medef désavouant les chiffres publiés sur le régime des intermittents, soit un milliard de déficit annuel.
Les syndicats et le gouvernement préfèrent mettre en avant le chiffre de 300 millions d'euros, correspondant au surcoût du régime de l'intermittence par rapport à ce que coûterait leur alignement sur le régime général.
Jérôme Dubus, du Medef, a été retenu dans son bureau par une trentaine d'intermittents "qui se relayaient pour entretenir la conversation", a-t-il dit avant de préciser : "Ils sont partis sur réquisition de la force publique."
C'est la deuxième fois que les intermittents du spectacle menaient ce type d'opération, après l'occupation du hall du ministère de la Culture le 13 février.
Le Medef a proposé la suppression du régime des intermittents
Le Medef a jeté un pavé dans la mare en proposant la suppression des annexes 8 et 10 applicables aux artistes et techniciens du spectacle vivant et leur alignement sur le régime général d'indemnisation du chômage, un geste qualifié de "provocation" par le gouvernement.
Les syndicats du spectacle appellent à manifester à Paris et en région le 27 février et le 12 mars, veille de la dernière séance de négociation sur l'assurance chômage, l'actuelle réglementation expirant fin mars.
Ils ont annoncé lundi, lors d'une assemblée générale au Théâtre du Rond-Point à Paris, qu'ils mèneraient d'ici là des "ripostes pour marquer l'opinion publique et la presse".
Les discussions semblent avoir tourné court et l'évacuation a été assurée par les forces de l'ordre. "Le Medef nous parle de dialogue social, il nous envoie la police", a fustigé la CGT Spectacle dans un communiqué. "Il s'agit là de la seule réponse du patronat à nos propositions alternatives sur l'assurance chômage."
Deux revendications des intermittents rejetées
Le délégué général du Medef Île-de-France, Jérôme Dubus, a indiqué à l'AFP avoir refusé les deux revendications des intermittents : être reçus par le Medef national et obtenir la publication d'un communiqué du Medef désavouant les chiffres publiés sur le régime des intermittents, soit un milliard de déficit annuel.
Les syndicats et le gouvernement préfèrent mettre en avant le chiffre de 300 millions d'euros, correspondant au surcoût du régime de l'intermittence par rapport à ce que coûterait leur alignement sur le régime général.
Jérôme Dubus, du Medef, a été retenu dans son bureau par une trentaine d'intermittents "qui se relayaient pour entretenir la conversation", a-t-il dit avant de préciser : "Ils sont partis sur réquisition de la force publique."
C'est la deuxième fois que les intermittents du spectacle menaient ce type d'opération, après l'occupation du hall du ministère de la Culture le 13 février.
Le Medef a proposé la suppression du régime des intermittents
Le Medef a jeté un pavé dans la mare en proposant la suppression des annexes 8 et 10 applicables aux artistes et techniciens du spectacle vivant et leur alignement sur le régime général d'indemnisation du chômage, un geste qualifié de "provocation" par le gouvernement.
Les syndicats du spectacle appellent à manifester à Paris et en région le 27 février et le 12 mars, veille de la dernière séance de négociation sur l'assurance chômage, l'actuelle réglementation expirant fin mars.
Ils ont annoncé lundi, lors d'une assemblée générale au Théâtre du Rond-Point à Paris, qu'ils mèneraient d'ici là des "ripostes pour marquer l'opinion publique et la presse".
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