Jocelyne Wildenstein, figure du marché de l'art et de la jet-set, surnommée "la femme chat", est morte

Mariée durant vingt ans à un richissime marchand d'art, elle avait collaboré avec lui à la vente de tableaux et à l'élaboration de collections d'art privées.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Jocelyne Wildenstein à son arrivée à un défilé de la New York Fashion Week (Etats-Unis), le 9 septembre 2022. (MATT BARON/BEI/SHUTTERSTOCK/SIPA / SIPA)

Ses multiples recours à la chirurgie esthétique, en particulier sur son visage, devenu surnaturel, lui valaient son surnom de "femme chat" : Jocelyne Wildenstein est décédée brutalement à Paris, mardi 31 décembre 2024.

Le décès de cette figure de la jet-set, mariée pendant vingt ans à un richissime marchand d'art, Alec Wildenstein, a été annoncé mercredi à l'AFP par son compagnon de longue date, Lloyd Klein, selon lequel elle était âgée de 79 ans.

"Morte paisiblement" dans la suite d'un hôtel parisien

Jocelyne Wildenstein était née Périsset, à Lausanne (Suisse), le 7 septembre 1945. Mais son année de naissance est sujette à controverse, certains médias la disant née en 1940, une confusion avec l'année de naissance de son ex-mari, Alec Wildenstein, expliquait-elle encore récemment sur les plateaux.

Saluant le départ d'une "icône", Lloyd Klein a précisé qu'elle est décédée à quelques heures du réveillon du 31 décembre, et a été retrouvée dans la suite d'un palace parisien où ils avaient posé leurs valises en août. "Les premiers rapports des médecins appelés sur les lieux indiquent qu'elle a eu une insuffisance cardiaque et qu'elle est morte paisiblement dans son sommeil", a-t-il indiqué dans un communiqué publié mercredi en fin de journée.

"Catwoman" dans le monde anglo-saxon

Suivie par 1,1 million d'abonnés sur Instagram, Jocelyne Wildenstein était connue pour ses nombreuses interventions esthétiques au visage et les légendes entourant sa transformation. Vivant entre New York et Miami, elle avait donné dernièrement plusieurs interviews en France où elle était revenue sur son parcours. "Quand on se regarde dans le miroir, c'est pour soi-même", avait-elle affirmé, en réponse à une légende selon laquelle elle aurait eu recours à la chirurgie pour plaire à son mari ou pour ressembler à un chat. Légende qui lui vaudra le surnom de "Catwoman" dans le monde anglo-saxon.

"Mon (ex-)mari a pensé que c'était une très bonne publicité à diffuser pendant le divorce", disait-elle à l'automne dans une émission présentée par Cyril Hanouna. Au micro de l'animateur Jordan de Luxe sur la chaîne C8, elle déclarait que son ex-mari avait notamment fait courir des rumeurs d'opérations chez un chirurgien qu'elle n'avait jamais consulté.

Un divorce à 2,5 milliards de dollars

Fille unique d'une famille bourgeoise, elle découvre la haute société new-yorkaise en épousant ce marchand d'art millionnaire spécialiste de l'impressionnisme, dont elle a conservé le patronyme après leur divorce et avec qui elle a eu deux enfants, Alec Jr et Diane. En divorçant, elle avait obtenu la somme de "2,5 milliards de dollars", ce qui en faisait un des divorces les plus importants qui soient à l'époque, affirme Lloyd Klein dans son communiqué.

Passionnée par les animaux et par le continent africain, elle partageait cet intérêt avec Alec Wildenstein (décédé en 2008) qu'elle avait rencontré pendant une chasse au lion. Le couple s'était impliqué dans le développement d'un ranch au Kenya pour soigner des animaux sauvages.

Pendant les vingt ans de vie commune avec son ex-époux, elle avait collaboré avec lui professionnellement à la vente de tableaux et l'élaboration de collections d'art privées. Après son divorce, elle avait continué à organiser des expositions d'art à New York.

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