La grande aventure de la cartographie au château-musée de Dieppe
Quand les satellites et GPS n’existaient pas… Quand Google Earth ne quadrillait pas encore la planète… Quand les explorateurs portugais abordaient des terres jusqu’alors inconnues, comme l’Australie, appelée à l’époque « La Grande Jave ». Bref, quand la géographie du monde avait encore de multiples secrets, les cartographes étaient à la fois des scientifiques, des artistes, des pionniers. Certains comme Pierre Desceliers, Jean Rotz, ou Nicolas Desliens ont laissé leur nom dans l’histoire et participé à la renommée de l’école de Dieppe.
Pour retracer cette grande aventure de la cartographie, le château-musée de Dieppe a plongé dans les archives et exhumé ses richesses cachées. Et l’on découvre à quel point la carte d’autrefois foisonnait de détails sur le paysage, les habitants, la toponymie, l’histoire, et n’avait donc rien à voir avec nos cartes d’aujourd’hui.
Un dénominateur commun à toutes les cartes de l’école de Dieppe, appelées aussi mappemondes : elles ignoraient la longitude, et indiquaient la latitude en degrés, après observation par astrolabe ou quadrant. De nombreux armateurs ou monarques tels qu’Henri II de France ou Henri VIII d’Angleterre ont passé commande avec l’école de Dieppe, sa réputation ayant largement dépassé les frontières.
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