La grève coûte cher à l'Opéra de Paris
Casse-Noisette, Tosca, La Traviata... En tout, dix-sept spectacles ont été annulés et huit autres présentés en version réduite. En un mois et demi, la grève des techniciens de l'Opéra de Paris a considérablement bouleversé la programmation. Et ça ne devrait pas s'arranger dans les prochaines semaines : un nouveau préavis de grève, qui court jusqu'au 20 décembre, vient d'être déposé à l'initiative des syndicats Sud et FSU.
Une décision qui fait sortir Gerard Mortier de sa réserve. Pour la première fois depuis le début du mouvement, le directeur de l'Opéra s'est exprimé devant la presse aujourd'hui. Avec un message : la grève a de graves conséquences sur la santé financière de l'établissement. Les pertes s'élèvent aujourd'hui à 3.1 millions d'euros et pourraient encore grimper.
Les grévistes sont cependant très minoritaires. Trois syndicats, FO, la CGT et la CFDT n'appellent plus à la grève et ont accepté le calendrier de négociation proposé par la direction. Ne restent plus dans la contestation que la FSU et surtout Sud, bien implanté au sein des machinistes et des éclairagistes, toujours décidés à "préserver" le régime spécial des 1.680 salariés de l'Opéra.
Céline Asselot
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