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Le Carnaval de Nice s'ouvre sous une pluie de fleurs
La 132e édition du Carnaval de Nice a démarré samedi avec la traditionnelle bataille de fleurs, créée en 1876, pour distraire les premiers touristes en vacances d'hiver sur la Côte d'Azur et mettre en valeur la production horticole locale.
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Pendant deux heures, une quinzaine de chars ont défilé devant des tribunes bien garnies en distribuant d'abord du mimosa avant de "déshabiller" intégralement les chars de toutes leurs fleurs, roses, lys ou tulipes, et de les distribuer au public, a constaté l'AFP.
"Au total, nous distribuons 5 tonnes de mimosa par bataille de fleurs", a précisé Denis Zanon, directeur de l'office de tourisme de Nice et organisateur du carnaval, précisant que l'intégralité des fleurs provient de la Côte d'Azur.
"C'est un spectacle de toute beauté, c'est magnifique, il y a beaucoup de recherches et de composition dans chacun des chars", s'enthousiasmait Christine, une femme de 40 ans venue spécialement de Perpignan avec son compagnon Claude, 55 ans. Pour ce couple, le renforcement des mesures de sécurité pour le carnaval n'a pas été gênant. "On est contents d'avoir été fouillés, c'est le contraire qui aurait été inquiétant !", ont-ils expliqué.
Du côté des organisateurs, la satisfaction était aussi de mise. "Les pré-réservations sont stables par rapport à l'an dernier et, avec le beau temps, les réservations de dernière minute ont vite grimpé", a indiqué Denis Zanon.
Après la bataille de fleurs, les spectateurs avaient rendez-vous dans la soirée pour le premier corso carnavalesque illuminé de l'édition 2016, avec une vingtaine de chars appelés à défiler dans les rues de la ville, dont celui du Roi des médias, thème choisi cette année pour saluer la liberté d'expression.
"Au total, nous distribuons 5 tonnes de mimosa par bataille de fleurs", a précisé Denis Zanon, directeur de l'office de tourisme de Nice et organisateur du carnaval, précisant que l'intégralité des fleurs provient de la Côte d'Azur.
Des mesures de sécurité renforcées
Chaque char est décoré en moyenne de 4.000 tiges de fleurs, une installation qui demande pas moins de trois jours de travail. La moitié de ces fleurs sont aussi issues de la production locale."C'est un spectacle de toute beauté, c'est magnifique, il y a beaucoup de recherches et de composition dans chacun des chars", s'enthousiasmait Christine, une femme de 40 ans venue spécialement de Perpignan avec son compagnon Claude, 55 ans. Pour ce couple, le renforcement des mesures de sécurité pour le carnaval n'a pas été gênant. "On est contents d'avoir été fouillés, c'est le contraire qui aurait été inquiétant !", ont-ils expliqué.
Des compagnies venues du monde entier
Entre chaque char, une quarantaine de compagnies artistiques venues de toute la France et du monde entier, avec par exemple des majorettes du Monténégro ou encore une troupe coréenne, ont assuré le spectacle. Telle la Compagnie des Vernisseurs, une troupe de cinq personnes aux drôles de machines qui lancent sur le public d'immenses rubans colorés. Originaire de Niort, cette troupe s'est déjà produite à Rio, Montréal ou au Japon.Du côté des organisateurs, la satisfaction était aussi de mise. "Les pré-réservations sont stables par rapport à l'an dernier et, avec le beau temps, les réservations de dernière minute ont vite grimpé", a indiqué Denis Zanon.
Les médias et la liberté d'expression, thème du carnaval cette année
Les 7.000 places assises des tribunes situées sur le quai des États-Unis, dans le prolongement de la promenade des Anglais, ont quasiment toutes été vendues, sans compter les places distribuées pour le promenoir, qui peut contenir jusqu'à 10.000 personnes. Et "nous accueillons cette année beaucoup d'Asiatiques", a relevé une autre responsable du carnaval, avec notamment 200 professionnels chinois qui vont venir pour la quinzaine.Après la bataille de fleurs, les spectateurs avaient rendez-vous dans la soirée pour le premier corso carnavalesque illuminé de l'édition 2016, avec une vingtaine de chars appelés à défiler dans les rues de la ville, dont celui du Roi des médias, thème choisi cette année pour saluer la liberté d'expression.
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