Cet article date de plus de sept ans.
Le Centre Pompidou, temple de toutes les cultures fête ses 40 ans
C’était le rêve de Georges Pompidou : créer au cœur de Paris un lieu pluridisciplinaire dédié à la création contemporaine. Il ne l’a pas vu achevé. Inauguré trois ans après le décès du président, le musée qui porte son nom est aujourd’hui l’un des plus prestigieux au monde. Retour sur quarante ans de succès et de polémiques, aussi.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : A.Monteux / G. Beaufils / Z. Berkous / L. Calvy / J. Bignon / S. Leguel / J.Dejode / H. Hordes / INA
"Erreur monumentale du siècle", "une verrue", "une usine à gaz"…On ne peut pas dire que le Centre Pompidou ait toujours fait l’unanimité. A son inauguration en 1977, nombreux sont ceux qui dénoncent l’architecture imaginée par Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini. Avec sa tuyauterie apparente, le bâtiment situé à deux pas du célèbre Marais, détonne. Quarante ans plus tard, le musée a trouvé sa place dans le paysage. Les Parisiens s’y sont habitués, et même mieux, ils lui vouent une affection particulière.
Il faut dire que Beaubourg (le surnom que le musée tient de l’emplacement sur lequel il a été construit, le plateau Beaubourg) a fait ses preuves. Le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou est aujourd’hui l’égal des institutions les plus prestigieuses comme le MoMa (Museum of Modern Art) de New York ou la Tate Modern de Londres.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 3 335 000 visiteurs en 2016, 100 000 m2 d’exposition, 120 000 oeuvres dont 5% seulement sont exposées selon un système de rotation…Le Centre Pompidou est devenu un temple de la Culture, de toutes les cultures.
Une bibliothèque de 300 000 ouvrages (la plus grande en accès direct de France), des salles de spectacle, de cinéma, des espaces dédiés au jeu vidéo ou à l’information, des ateliers gratuits… Beaubourg est devenu une véritable cité du savoir. Voilà qui aurait plu à Georges Pompidou, concepteur d’un projet qu’il n’aura pas vu de son vivant.
Reportage : M.Berrurier / S.Pichavant / G.Legoff / A.Fajon / G.Genot / A.Gordon-Gentil
A l’occasion des 40 ans du Centre Pompidou, un week-end anniversaire est organisé les 4 et 5 février prochains.
"Erreur monumentale du siècle", "une verrue", "une usine à gaz"…On ne peut pas dire que le Centre Pompidou ait toujours fait l’unanimité. A son inauguration en 1977, nombreux sont ceux qui dénoncent l’architecture imaginée par Renzo Piano, Richard Rogers et Gianfranco Franchini. Avec sa tuyauterie apparente, le bâtiment situé à deux pas du célèbre Marais, détonne. Quarante ans plus tard, le musée a trouvé sa place dans le paysage. Les Parisiens s’y sont habitués, et même mieux, ils lui vouent une affection particulière.
Il faut dire que Beaubourg (le surnom que le musée tient de l’emplacement sur lequel il a été construit, le plateau Beaubourg) a fait ses preuves. Le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou est aujourd’hui l’égal des institutions les plus prestigieuses comme le MoMa (Museum of Modern Art) de New York ou la Tate Modern de Londres.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 3 335 000 visiteurs en 2016, 100 000 m2 d’exposition, 120 000 oeuvres dont 5% seulement sont exposées selon un système de rotation…Le Centre Pompidou est devenu un temple de la Culture, de toutes les cultures.
Une bibliothèque de 300 000 ouvrages (la plus grande en accès direct de France), des salles de spectacle, de cinéma, des espaces dédiés au jeu vidéo ou à l’information, des ateliers gratuits… Beaubourg est devenu une véritable cité du savoir. Voilà qui aurait plu à Georges Pompidou, concepteur d’un projet qu’il n’aura pas vu de son vivant.
Reportage : M.Berrurier / S.Pichavant / G.Legoff / A.Fajon / G.Genot / A.Gordon-Gentil
A l’occasion des 40 ans du Centre Pompidou, un week-end anniversaire est organisé les 4 et 5 février prochains.
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