Le festival des Jardins de Chaumont décerne ses prix
Pour la première fois depuis la création du Festival en 1992, un jury composé de paysagistes, d'architectes, de pépiniéristes, de jardiniers et de journalistes spécialisés a proclamé cinq prix.
Le jardin "Paradis inversé", créé par les Hollandais Arie Van Der Hout et Richard Van den Berg, a reçu le "Prix de la création" pour sa "grande efficacité visuelle et conceptuelle, tout à la fois innovant et remarquablement végétalisé".
Les concepteurs dénoncent les vices de la société de consommation et les péchés d'excès qui provoquent la pollution et les changements climatiques. Le promeneur est saisi par une forte odeur de caoutchouc qui émane du sol. Son regard est ensuite attiré par des arbres morts. Sur une passerelle centrale, des ardoises émergent du sol, tandis qu'à son extrémité un sol désertique et brûlé ne laisse pousser que des cactus aux épines acérées.
Le "Prix Design et idées novatrices" distingue le jardin "Bloom" (Johan Laure, Hadrien Balalud de Saint Jean et Guillaume Giraud) où "le végétal est sublimé de manière originale par le dessin remarquable d'une étonnante et conviviale table circulaire".
Le tandem composé par Mélanie Gasté et Aurélien Albert remporte le "Prix Palette et harmonie végétales" avec le "Jardin des Pécheresses", une composition "d'une exceptionnelle diversité de fleurs et plantes".
Le "Prix Jardin transposable" récompense le travail de Jean Dubus, François Genouvrier, Samuel Robinne, Slim Ben Lassoued, Alexandre Chapus, Felix Dubus et Frédéric Cheverry pour le "Jardin des poules", une véritable mine d'idées pour les visiteurs désireux de créer ou sublimer chez eux leur propre jardin.
Le jury a également décerné un prix spécial à la Franco-espagnole Ana Morales pour son jardin "Résurrection ou l'éloge de la défaillance" qui suggère que les péchés peuvent être de magnifiques sources de force vitale et d'énergie capables de briser le béton.
Jusqu'au 2 novembre 2014 sur le thème des "péchés capitaux"
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.