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"Légion et Cinéma": Wayne, Belmondo, Van Damme au musée de la Légion étrangère

La Légion étrangère et le cinéma, deux univers bien différents qui pourtant se côtoient souvent sur le grand écran. À Aubagne, le musée de la Légion étrangère accueille une exposition sur le 7e art. Ce voyage cinématographique où les soldats coiffés du képi blanc tiennent le rôle principal est à découvrir jusqu'au 27 Août.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un groupe de soldats de la Légion étrangère française arrivant par avion à l'aéroport international de Beyrouth, le 27 août 2006. (THOMAS COEX / AFP)

Dans l'imaginaire collectif, la Légion étrangère est synonyme d'aventure, d'exotisme, de virilité et de dépassement de soi. Le cinéma s'empare de ces valeurs dès 1895 pour faire voyager le spectateur dans les contrées les plus éloignées et les plus dangereuses sur les pas des légionnaires. Organisée par le Musée de la Légion étrangère à Aubagne, cette exposition temporaire invite à pénétrer dans l'univers de la Légion à travers le cinéma. L'occasion de redécouvrir les nombreux chefs-d'oeuvres du cinéma français et étranger. Certains ont même suscité des vocations puisque des militaires se sont engagés dans la Légion après avoir vu les films de Jean-Paul Belmondo ou Jean-Claude Van Damme. 

Reportage : M.Frey - P.Guigou

Les stars dans la peau des légionnaires 

Le cinéma s'empare très vite du mythe du légionnaire et le traite sous différents angles.
Hollywood fait rêver le public avec notamment John Wayne dans "The three Musketeers" en 1933 puis Burt Lancaster en 1951 dans "Ten Tall Men". Mais le film qui restera gravé dans les mémoire est sans aucun doute "Morocco" interprété par l'inoubliable Gary Cooper aux côtés de la sublime Marlène Dietrich.

En France, c'est Fernandel, la star comique la plus connue à l'époque qui endosse pour la première fois à l'écran le treillis dans "Un de la Légion". Le film donne une belle image de l'esprit de camaraderie dans la Légion. D'autres grands noms du cinéma ont coiffé le képi blanc comme Alain Delon dans "L'Insoumis" en 1964. Mais celui qui incarne l'humour propre aux légionnaires est sans nul doute plus que l'humour potache et décalé des Charlots dans "Et vive la liberté", c'est Jean-Paul Belmondo dans "Les Morfalous" en 1984. Son personnage sert avec truculence les dialogues de Jacques Audiard, lequel avait, quelques années auparavant, signé les répliques devenues cultes d'un "Un taxi pour Tobrouk" avec Lino Ventura en 1961.

Extrait d’un dialogue de ”Un taxi pour Tobrouk” Samuel Goldmann (Charles Aznavour) 

À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c’est le défilé de la victoire. L’emmerdant, c’est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d’engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…”
 

Au tout début des années 2000, Jean-Claude Van Damme devient l'un des meilleurs ambassadeurs de ces légionnaires forts, au corps ultra-musclé grâce au film "Légionnaire" tourné en 1998. 

Le capitaine Géraud, conservateur du musée de la Légion étrangère à Aubagne, ne s'en cache pas : toute cette filmographie contribue largement au mythe du légionnaire. Des films que l'on peut voir ou revoir en ce moment au cinéma l'Eden à La Ciotat.

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