Cet article date de plus de neuf ans.
"Les bousillés" : les artisans verriers côté artiste au Musée du Verre
Plus qu’une simple exposition, c’est toute une page de l’histoire de la Verrerie en Gâtinais qui est à découvrir jusqu’au 31 décembre au Musée du Verre de Dordives dans le Loiret. "Les bousillés", ces pièces réalisées par les souffleurs à partir de chutes de verre en disent long sur le savoir-faire de ces artisans qui ont fait les beaux jours de l’économie dans la région.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : A.Moreau / P-D.Lepais / L.Amblard / T.Guiet
Jusqu’à la fin des années 90, Bagneaux-sur-Loing en Seine-et-Marne, abritait l’une des plus grandes verreries de France. Proche de la forêt de Fontainebleau, célèbre pour son sable fin, la petite cité francilienne a vécu de l’art du verre pendant près de 250 ans. Durant cette période, parallèlement à la production officielle, les ouvriers ont créé leurs propres oeuvres à partir de déchets de verre ou de pièces râtées, c’est ce qu’on a appelé le bousillage.
Presse-papiers ou figurines réalisés à base de chutes de verre, vases transformés en carafes grâce à l’ajout d’une anse, mais aussi plats de service ou cendriers… ces objets personnels permettaient aux artisans d’exprimer leur créativité. Souvent offerts à des proches, les « bousillés » ont également alimenté le marché noir pendant la seconde guerre mondiale. Objets décoratifs ou usuels étaient alors échangés dans les fermes alentours contre de la nourriture. Un art populaire qui a fini par disparaitre avec l’automatisation des procédés et qui est aujourd’hui sorti de l’oubli grâce au Musée de Dordives.
"Les bousillés , un art populaire verrier" au Musée du Verre de Dordives
12 avenue de Lyon, 45680 Lyon
Ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h
Jusqu’à la fin des années 90, Bagneaux-sur-Loing en Seine-et-Marne, abritait l’une des plus grandes verreries de France. Proche de la forêt de Fontainebleau, célèbre pour son sable fin, la petite cité francilienne a vécu de l’art du verre pendant près de 250 ans. Durant cette période, parallèlement à la production officielle, les ouvriers ont créé leurs propres oeuvres à partir de déchets de verre ou de pièces râtées, c’est ce qu’on a appelé le bousillage.
L'art de la récup
Depuis 2004, le musée du Verre et de ses métiers à Dordives a commencé à s’intéresser à cet art à la fois populaire et extrêmement riche. Grâce à des dons, des dizaines de pièces ont pu être rachetées à des particuliers.Presse-papiers ou figurines réalisés à base de chutes de verre, vases transformés en carafes grâce à l’ajout d’une anse, mais aussi plats de service ou cendriers… ces objets personnels permettaient aux artisans d’exprimer leur créativité. Souvent offerts à des proches, les « bousillés » ont également alimenté le marché noir pendant la seconde guerre mondiale. Objets décoratifs ou usuels étaient alors échangés dans les fermes alentours contre de la nourriture. Un art populaire qui a fini par disparaitre avec l’automatisation des procédés et qui est aujourd’hui sorti de l’oubli grâce au Musée de Dordives.
"Les bousillés , un art populaire verrier" au Musée du Verre de Dordives
12 avenue de Lyon, 45680 Lyon
Ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.