Cet article date de plus d'onze ans.

Les zombie walk : sang pour sang tendance !

Depuis 2008, date de leur arrivée en France, elles ont tendance à supplanter Halloween. Les zombie walk sont ces défilés de morts-vivants qui à l’approche de la Toussaint envahissent les rues de nos villes. Comme ici à Nantes où 500 personnes ont défilé l’autre samedi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Personnage de zombie walk à Nantes
 (France 3 / Culturebox)
Reportage : Eléonore Duplay, Jean-Marc Lalier et Sylvie Huc
Les zombies sont un héritage du vaudou haïtien. Littéralement, zombie en créole signifie revenant ou esprit. Mais si à Haïti ils désignent des êtres devenus esclaves d’esprits dominateurs ayant perdu toute forme d’humanité à la suite de sortilèges, ils peuvent en Occident désigner des êtres sortis tout droit de la tombe. Physiquement, ils ressemblent à des cadavres ; psychiquement, ils sont dépourvus de langage structuré ou de conscience. Mais les zombies sont différents des vampires à l’apparence souvent normale et des fantômes ectoplasmiques.
  (France 3 / Culturebox)
Si ces manifestations étranges et sanguinolentes permettent toutes formes d’improvisation sur l’apparence (on ne sait jamais très bien à quoi ressemble un cadavre…), elles peuvent aussi plus sérieusement cacher une réflexion sur la façon dont chacun peu réagir face à des situations extrêmes et angoissantes.
  (France 3 / Culturebox)
Les Zombies ou morts-vivants ont quitté la tradition rituelle vaudou notamment à partir de 1968 avec le film-culte de Georges Romero "La nuit des morts-vivants" qui allait précéder une saga et de nombreux avatars.

Par la suite, cette pseudo mythologie a donné lieu à toute une production aussi bien littéraire (romans ou BD) que cinématographique.

Au fond, montrer l’effrayant, se parer des horreurs du tombeau, n’est-ce pas le meilleur moyen de domestiquer la mort, la plus ancienne angoisse de l’Humanité, pour mieux l’affronter ?
  (France 3 / Culturebox)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.