Londres : grève de cinq jours à la National Gallery début février
Les employés de la National Gallery qui sont membres de ce syndicat avaient voté la semaine dernière pour la grève à 94%, avec un taux de participation de 62%.
"Le plan de privatisation est irresponsable et risque d'entacher la réputation mondiale d'un des plus grands atouts culturels du Royaume-Uni et nous sommes déterminés à l'arrêter", a déclaré dans ce communiqué le leader du syndicat PCS, Mark Serwotka.
Selon PCS, la National Gallery prévoit de privatiser presque la totalité des emplois, "dont ceux chargés de surveiller les tableaux et d'aider les visiteurs".
"Les changements proposés sont nécessaires pour permettre à la National Gallery d'augmenter ses revenus alors que les subventions de l'État diminuent et que les coûts augmentent", s'est défendu le célèbre musée londonien dans un communiqué publié mercredi.
Le syndicat PCS s'attend à ce que la grève provoque la fermeture au public d'une "grande partie des salles" de ce musée qui reçoit 6 millions de visiteurs par an.
La National Gallery estime quant à elle qu'une grande partie des salles de la galerie principale resteront ouvertes aux visiteurs pendant la grève, ainsi que l'aile Sainsbury, mais a d'ores et déjà prévenu que les événements éducatifs seront annulés.
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