Musées : comment le Louvre perce le secret des œuvres
Ce jour-là, dans les sous-sols du Louvre (Paris), une précieuse cargaison arrive après avoir parcouru près de 10 000 km depuis le Cambodge. Après une semaine de repos, elle se dévoile : une statue de Vishnu du XIe siècle surnommée "La Joconde du Cambodge". Elle va être examinée de près au Centre de recherche et de restauration des musées de France. On y trouve notamment un accélérateur de particules, et des technologies de pointe qui permettent d’analyser et de restaurer les œuvres.
Des analyses pointues
La statue de bronze de 500 kg est d’abord radiographiée. Vient ensuite l’heure du premier diagnostic. Dans le bras se trouve du ciment, vestige de restaurations passées. Le signe d’une "mauvaise pratique" selon David Bourgarit, archéométallurgiste. Avant sa restauration, le Vishnu devra encore passer de nombreux examens.
Une partie du triptyque de Moulins passe, quant à lui, à la fluorescence 2D, une opération très délicate. La machine doit titiller les atomes afin d’identifier les métaux présents. Sous la peinture se trouve de l’or caché. La découverte est ensuite analysée par les scientifiques lors de la restauration de l’œuvre pour redonner à son halo sa couleur d’origine.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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