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Magritte, Picabia, Duchamp : les surréalistes en vedette d'une vente événement à Paris

Cent ans après sa naissance, le mouvement surréaliste continue à avoir la cote. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"L.H.O.O.Q" (1930), une œuvre de l'artiste Marcel Duchamp, photographiée à l'ouverture de l'exposition "Duchamp, Man Ray, Picabia" à la Tate Modern de Londres, le 19 février 2008 (BEN STANSALL / AFP)

Magritte, Duchamp ou Picabia : Sotheby's organise le 16 mars la première vente aux enchères dédiée aux surréalistes à Paris, pour une estimation de 30 millions d'euros, la plus haute cette saison en France, indique lundi l'institution.

Francis Picabia sera en vedette avec deux toiles, Pavonia, 1929, (estimation 6-8 millions d'euros) et Nu de dos, 1940-42 (3-4 millions). Pavonia devrait "battre le record de l'artiste (8,8 millions de dollars, environ huit millions d'euros)" selon Sotheby's.

Parmi les autres oeuvres phares, il y aussi un René Magritte, Palais de la Courtisane, 1929, (estimation: 2-3 millions d'euros), et un Marcel Duchamp, L.H.O.O.Q (estimation : 300 000-400 000 euros), "une des images les plus emblématiques de l'art dada et surréaliste", selon Sotheby's.

71,5 millions d'euros pour un Magritte à Londres

"Le Surréalisme a 100 ans et n'a jamais paru aussi jeune. Magritte est aujourd'hui aussi recherché que Warhol et la demande du marché pour Picabia égale celle de Jeff Koons", expose dans un communiqué Thomas Bompard, directeur de cette vente.

Cet intérêt s'est illustré avec la vente mercredi à Londres de L'Empire des lumières de René Magritte, pour 59,4 millions de livres (environ 71,5 millions d'euros), record d'enchères pour une oeuvre de l'artiste belge.

"Beaucoup d'artistes, moi compris, ont appris par le biais de Dada et du Surréalisme, à mieux s'accepter et à exprimer leur moi profond" expose Jeff Koons, cité dans le communiqué de Sotheby's.

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