Marché de l'Art : toujours plus haut, toujours plus cher
Reportage : L. Desbonnets/D. Fossard/I. Palmer
142,4 millions de dollars. Près de 106 millions d'euros. C'est le prix record auquel a été adjugé un triptyque signé Francis Bacon, mardi 12 novembre à New-York, en faisant ainsi l'oeuvre d'art la plus chère du monde. Une folie qui s'est enparée depuis quelques temps déjà des salles de ventes. Les oeuvres contemporaines notamment atteignent des sommets. Warhol, Koons, Richter...Au moment où la crise économique fait vasciller le monde, l'Art apparait pour certains comme un investissement intéressant à plusieurs titres.
La mondialisation de l'Art
Même si la plupart des acheteurs de ces oeuvres inestimables préfèrent rester anonymes (c'est le cas de l'acquéreur du Bacon qui est passé par l'intermédiaire d'une galerie new-yorkaise), l'origine de ces milliardaires n'est guère mystérieuse. Chine, pays du Golfe, Russie...Les "nouveaux riches" de la planète font leur marché. Longtemps resté le terrain de jeu des européenns et des Américains, le monde l'Art n'échappe pas à la mondialisation : selon Christie's, plus d'une quarantaine de nationalités différentes sont représentées lors de ses ventes.
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