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Matisse et la gravure, l'exposition qui révèle l'autre passion de l'artiste
Jusqu'au 6 mars 2016, le musée Matisse du Cateau-Cambrésis, dans le Nord, présente une exposition consacrée à l'œuvre gravée du maître du fauvisme. Un pan méconnu du travail de l'artiste mais tout aussi fascinant que sa peinture. On peut y découvrir 200 lithographies, eaux-fortes ou linogravures ainsi que des matrices dont s'est servi Matisse pour réaliser ses gravures.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : Marie-Noëlle Grimaldi et Jean-Marc Vasco
Tout le monde connaît les peintures d’Henri Matisse. Mais le maître incontesté de la couleur s’est aussi passionné pour le noir et blanc, à travers la gravure, un aspect oublié de son œuvre qui l’a pourtant passionné pendant un-demi siècle. "J’ai commencé d’utiliser le noir pur comme une couleur de lumière et non comme une couleur d’obscurité", écrira-t-il.
Entre 1900 et 1950, il réalisera plus de 800 estampes, dont des illustrations pour « Les fleurs du mal » de Baudelaire.
Pointe-sèche, eau-forte, aquatinte, monotype, lithographie… Matisse expérimente toutes les techniques de gravure, multipliant les recherches autour d’un thème central : la figure. Et le plus souvent, ce sont les femmes qu’il met à l’honneur. Il représente notamment Madame de Pompadour, la violoniste anglaise Eva Mudocci ou encore son épouse, Amélie Matisse, sans oublier Jacqueline Duhême, son assistante et modèle qui témoigne dans le reportage.
Les expositions consacrées aux gravures de Matisse sont rares. Ce thème fut traité en 1970 par la Bibliothèque Nationale de France, en 2011 par la Fondation Mona Bismarck et lors de l'exposition itinérante "Matisse graveur" organisée dans des musées américains, de 2009 à 2011.
L'expo proposée par le musée du Cateau-Cambrésis (la ville natale de Matisse) est d'autant plus intéressante qu'elle présente des pièces jamais dévoilées au public : des tirages rayés ainsi que des matrices de pierres lithographiques, de bois, de plaques de cuivre ou de linoleum qui permettent de pénétrer dans l'atelier du maître pour voir comment il travaillait.
Exposition "Matisse et la gravure : l'autre instrument", jusqu'au 6 mars 2016
Musée départemental Matisse
Palais Fénelon
Place du Commandant Richez
59360 Le Cateau-Cambrésis
Tout le monde connaît les peintures d’Henri Matisse. Mais le maître incontesté de la couleur s’est aussi passionné pour le noir et blanc, à travers la gravure, un aspect oublié de son œuvre qui l’a pourtant passionné pendant un-demi siècle. "J’ai commencé d’utiliser le noir pur comme une couleur de lumière et non comme une couleur d’obscurité", écrira-t-il.
Entre 1900 et 1950, il réalisera plus de 800 estampes, dont des illustrations pour « Les fleurs du mal » de Baudelaire.
Une ode à la femme
Pointe-sèche, eau-forte, aquatinte, monotype, lithographie… Matisse expérimente toutes les techniques de gravure, multipliant les recherches autour d’un thème central : la figure. Et le plus souvent, ce sont les femmes qu’il met à l’honneur. Il représente notamment Madame de Pompadour, la violoniste anglaise Eva Mudocci ou encore son épouse, Amélie Matisse, sans oublier Jacqueline Duhême, son assistante et modèle qui témoigne dans le reportage. Les expositions consacrées aux gravures de Matisse sont rares. Ce thème fut traité en 1970 par la Bibliothèque Nationale de France, en 2011 par la Fondation Mona Bismarck et lors de l'exposition itinérante "Matisse graveur" organisée dans des musées américains, de 2009 à 2011.
L'expo proposée par le musée du Cateau-Cambrésis (la ville natale de Matisse) est d'autant plus intéressante qu'elle présente des pièces jamais dévoilées au public : des tirages rayés ainsi que des matrices de pierres lithographiques, de bois, de plaques de cuivre ou de linoleum qui permettent de pénétrer dans l'atelier du maître pour voir comment il travaillait.
Exposition "Matisse et la gravure : l'autre instrument", jusqu'au 6 mars 2016
Musée départemental Matisse
Palais Fénelon
Place du Commandant Richez
59360 Le Cateau-Cambrésis
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