Metropolitan Museum de New York : cinq siècles de peinture européenne sous une lumière nouvelle après cinq ans de travaux
Le Metropolitan Museum of Art de New York rouvre lundi 20 novembre son aile consacrée aux maîtres du XIVe au XIXe siècle après cinq ans de rénovation. Les salles ont été rénovées et un nouvel éclairage mis en place pour 150 millions de dollars de travaux. Plus de 700 chefs-d'œuvre de Vermeer, Rembrandt, Poussin, Caravage, Le Greco, Velázquez, Goya ou David, ont été raccrochés aux murs des 45 galeries de l'exposition permanente Look Again: European Paintings 1300-1800.
Le Met possède "l'une des plus grandes collections au monde de tableaux européens", a vanté lors d'une présentation à la presse le directeur de l'institution, Max Hollein. Pour cet Autrichien, historien de l'art à la tête d'un des plus riches musées de la planète grâce à ses donateurs, la rénovation exceptionnelle de cette aile de la peinture européenne, trônant au premier étage de l'escalier monumental du bâtiment, "témoigne de la philanthropie de New York et des New-Yorkais qui regardent vers l'Europe".
Une "lumière parfaite"
Les travaux étaient indispensables alors que le Met perd des visiteurs depuis 2019. Datant de 1939, rénovées dans les années 1950, les verrières des toits laissant passer la lumière naturelle étaient en piteux état. De 2018 à ces derniers jours, toutes les salles coiffées de plafonds percés par des puits de lumière ont été repeintes, réorganisées de manière chronologique et ré-éclairées pour 150 millions de dollars de travaux. Une "lumière parfaite" grâce à l'éclairage naturel des verrières rénovées et celui, artificiel, de plafonniers LED, selon Max Hollein.
Le musée gigantesque – d'architecture Beaux-Arts du tournant des XIXe et XXe siècles et posé sur la Cinquième avenue au bord de Central Park – possède "la plus grande collection hors d'Europe d'art hollandais du XVIIe siècle, et de Greco et Goya hors d'Espagne".
Nouvelles acquisitions
Le Met vient également d'acquérir des tableaux d'artistes femmes ou de portraits les représentant, comme cette nature morte de la peintre flamande Clara Peeters du XVIIe siècle, et le portrait d'une femme indienne par le Britannique William Wood à la fin du XVIIIe siècle lors de la colonisation de l'Inde. En plus de chefs-d'œuvre de maîtres néerlandais et flamands – Vermeer, Rembrandt, Bruegel l'Ancien – des joyaux des peintres vénitiens de la Renaissance, des Le Titien, Le Tintoret, Véronèse, Canaletto le disputent à des Caravage, Poussin, Le Nain, Velazquez.
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