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Nice accueille Moussa Sarr, le vidéo-performeur qui joue avec son corps et les stéréotypes

Jusqu’au 3 avril, la Galerie de la Marine à Nice accueille "Corpus Delicti", exposition d’un jeune artiste qui monte, Moussa Sarr. Photographe et vidéo-performeur, il se met en scène dans ses œuvres pour aborder les thèmes de la différence, des stéréotypes socioculturels et dénoncer ces clichés avec humour et autodérision.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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La Galerie de la Marine à Nice acceuille jusqu'au 3 avril 2016, Moussa Sarr, photographe et vidéo-performeur.
 (Culturebox / Capture d'écran)

Reportage : P.Massa, M.Roubaud-Soutrelle, T.Gauthier
 


Né à Ajaccio en 1984, d’origine sénégalaise, après son diplôme aux Beaux-Arts de Toulon et au Fresnoy à Tourcoing, Moussa Sarr se fait très vite remarquer et ses vidéos intègrent dès 2014 des collections prestigieuses comme celle du Fonds National des Arts Plastiques à Paris ou encore celle d’Artemis, la holding de la famille Pinault.

Dans son travail exposé à Nice, l’artiste s’interroge sur les thèmes de l’altérité, de la différence et des stéréotypes socioculturels. Il dénonce des clichés tout en se transformant lui-même dans ses œuvres en cliché, se moquant de lui, pour faire réagir le public et l’amener à réfléchir sur ces sujets profonds, abordés de manière légère et ironique.

Mais Moussa Sarr a aussi une âme de poète, il a inventé le premier tapis volant au monde, le "Rising Carpet". Un tapis de prière équipé de drones, né de ses interrogations sur les clichés de la culture française et les stéréotypes de l’orientalisme. Un objet hybride, à la fois menaçant et poétique.
 

"Rising Carpet", Installation multimédia, télécommande, drone, tapis de prière en laine, socle  (Moussa Sarr - 2014)
 (Culturebox / Capture d'écran)





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