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Passion Gainsbourg : un Niortais crée son musée privé

On pourrait dire de lui que c’est un "gainsbourophile". Passionné par Serge Gainsbourg depuis plus de trente ans, Patrick Blais en est venu à créer son propre musée dans une petite ville des Deux-Sèvres. Un musée privé ouvert aux seuls intimes pour l'instant.
Article rédigé par Hélène Prono
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Gainsbourg : Quand on aime, on ne compte pas...

Jusqu’où peut nous mener la passion ? Pour Patrick Blais, très loin. À 47 ans cet habitant de Frontenay-Rohan-Rohan, dans les Deux-Sèvres, a réussi à constituer une impressionnante collection. Affiches, objets, photos, pochettes de disques, correspondances, pendant près de trente années Patrick Blais n'a cessé de chercher, fouiner, accumuler, jusqu'aux célèbres Repetto blanches que portaient le chanteur. Et pour exposer tous ces trésors, il a aménagé une ancienne grange attenant à sa maison, avec des murs peints en noir, comme il se doit.

Reportage C. Thibaud / P. Epée / M. Sitaud

Gainsbourmania

Patrick Blais a deux vies: la "normale", l'ordinaire, celle de conseiller financier dans une mutuelle de Niort. Et puis  la supra-normale, l'extraordinaire, celle qu'il consacre à l’idole de sa jeunesse.

Il a treize ans quand il découvre Gainsbourg pour la première fois à la télévision. Le Gainsbourg tel qu'en lui-même, nonchalant, provocateur, la cigarette au bec. C’est un choc. Patrick Blais achète tous ses disques parce qu'une maladie vient de s'emparer de lui : la gainsbourgmania. Il n’en guérira jamais.
 
"J'ai été séduit par sa personnalité à la télé, une personnalité déjantée, hors normes qui vous marque au fer rouge", se souvient Patrick Blais

Jane Birkin et Serge Gainsbourg: le couple mythique
 (France 3 /Culturebox)
 
Patrick Blais a déjà reçu dans son musée privé. Rien que des amis, qui ont, bien sûr, tous chaussé des souliers immaculés pour la circonstance. Et il a un autre projet : lancer une association des amis de Serge Gainsbourg.

Voilà qui pourrait combler les fans dont le seul lieu de pèlerinage est la maison où mourut le chanteur, rue de Verneuil à Paris. Maison, hélas pour eux, qui n'est pas ouverte au public. Alors faute de pouvoir rentrer à l’intérieur, ils se défoulent sur la façade à grands coups de tags et de graffitis.

La façade de la maison de Serge Gainsbourg rue de Verneuil
 (Matthieu Alexandre / AFP)

 

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