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A Bâle, Ben prouve qu'il n'est pas mort
L'artiste niçois qui a fait de ses petites phrases sa signature, expose à la galerie Tinguely de Bâle jusqu'en janvier 2016. C'est la première fois qu'une rétrospective lui est consacrée en Suisse. Entre art et provocation, au public de choisir…
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Temps de lecture : 1min
Reportage : Vincent Lemiesle, Géraldine Dreyer et Amin Ahmed
Ben, on le connait par ses écritures, ces petites affirmations de la vie qui l'ont rendu célèbre : "il faut manger", "Je ne suis pas là" ou "L'art n'est pas à vendre", lui qui prétend justement que ce que le public recherche est d'abord la signature de l'artiste. Ces petites phrases déclinées à l'infini sur des sacs, des muggs ou des cahiers lui ont sans doute valu la fortune au grand dam des artistes qui voient dans ce côté marchand une trahison.
Une petite phrase, il en a une pour mettre l'ambiance dans sa rétrospective bâloise, la première qui lui soit consacrée en Suisse : "L'art ne m'intéresse plus", écrit-il. Ce qui ne l'empêche pas d'affirmer en même temps qu'il est "L'artiste le plus rapide du monde", 15 toiles d'un seul coup, chapeau l'artiste ! Par son côté provocateur, Ben amène le visiteur à s'interroger sur l'art, son rôle et sa fonction et a fortiori sur celui de l'artiste: l'homme à l'ego hyper-développé affirme que l'ego est une question de survie. Ce qu'il réussit parfaitement puisqu'à Bâle, il affirme: "Ben ist nicht tot", Ben n'est pas mort. Nous voilà rassurés…
Ben, on le connait par ses écritures, ces petites affirmations de la vie qui l'ont rendu célèbre : "il faut manger", "Je ne suis pas là" ou "L'art n'est pas à vendre", lui qui prétend justement que ce que le public recherche est d'abord la signature de l'artiste. Ces petites phrases déclinées à l'infini sur des sacs, des muggs ou des cahiers lui ont sans doute valu la fortune au grand dam des artistes qui voient dans ce côté marchand une trahison.
Une petite phrase, il en a une pour mettre l'ambiance dans sa rétrospective bâloise, la première qui lui soit consacrée en Suisse : "L'art ne m'intéresse plus", écrit-il. Ce qui ne l'empêche pas d'affirmer en même temps qu'il est "L'artiste le plus rapide du monde", 15 toiles d'un seul coup, chapeau l'artiste ! Par son côté provocateur, Ben amène le visiteur à s'interroger sur l'art, son rôle et sa fonction et a fortiori sur celui de l'artiste: l'homme à l'ego hyper-développé affirme que l'ego est une question de survie. Ce qu'il réussit parfaitement puisqu'à Bâle, il affirme: "Ben ist nicht tot", Ben n'est pas mort. Nous voilà rassurés…
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