Cet article date de plus de deux ans.

À Quimper, des dessins de peintres célèbres sortent des réserves du musée d’Orsay

Publié
Temps de lecture : 1min
Exposition Les arpenteurs de rêves
Exposition Les arpenteurs de rêves Exposition Les arpenteurs de rêves (France 3 Bretagne : G. Bron / S. Soviller)
Article rédigé par franceinfo - Véronique Dalmaz-Nicolas
France Télévisions
Des esquisses de Manet ou encore de Courbet sont à découvrir au musée des Beaux-Arts de Quimper.

Le musée d’Orsay compte près de 55 000 dessins de 6 000 artistes différents. Des premiers jets sur papier qui n’étaient pas destinés à être exposés. Avec son exposition Les Arpenteurs de rêves, délocalisée à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) puis aujourd’hui à Quimper (Finistère), le musée parisien lève donc le voile sur le travail artistique de peintres de la seconde partie du 19e siècle jusqu’au début du 20e. 120 dessins réalisés avec toutes sortes de techniques ont été sélectionnés : pastel, fusain, crayon noir, graphite, pointe de métal, craie, aquarelle, gouache, peinture à l’essence, encres, huile sur papier mais aussi estampe.

Millet, Degas, Manet... 

Certains de ces dessins ne sont que de simples brouillons, parfois illisibles, que l’artiste a souhaité conserver. D’autres, beaucoup plus aboutis, laissent deviner l’œuvre finale. De grands noms de la peinture sont exposés : Millet, Degas, Redon, Seurat, Moreau, Courbet ou encore Manet. Il y a aussi des artistes moins connus mais tous ont en commun de nous inviter au voyage, aux rêves à travers différents thèmes qui tournent autour de monstres et merveilles, de paysages.

"L’arpenteur, c’est aussi celui qui déambule, voyage et circule. C’est l’idée de la main qui arpente la feuille et esquisse un dessin", explique Florence Rionnet, conservatrice et directrice adjointe du musée des Beaux-Arts de Quimper. Une exposition à ne pas manquer en raison de sa rareté. 

Exposition "Les Arpenteurs de rêves", musée des Beaux-Arts de Quimper, 40 place Saint-Corentin (Finistère), jusqu'au 13 mars 2023.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.