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"Abîmes, Abysses" : Marcheschi entre ombre et lumière au Musée de Bastia

Après 15 ans d’absence, l’artiste Jean-Paul Marcheschi, natif de Corse, revient au pays pour présenter l’exposition "Abîmes, Abysses" au Musée d’Art et d’Histoire de Bastia. Un voyage dantesque, entre ombre et lumière.
Article rédigé par franceinfo
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"11 000 portraits de l'humanité", oeuvre signée Jean-Paul Marcheschi
 (France3/Culturebox)
L’exposition de Jean-Paul Marcheschi au musée de Bastia s’inscrit dans la logique de la "Divine Comédie" de Dante.
 

"Abîmes, Abysses"

 
L’exposition part des ténèbres souterraines ("Le gouffre", "Le chant des âmes errantes") pour remonter vers la lumière ("Salle des astres clairs et des immatériaux"). Le spectateur est invité à suivre un parcours initiatique dans les salles du palais des gouverneurs. A travers son travail en noir et blanc (le plus souvent), Marcheschi déploie une poétique de l’au-delà. Au début de l’exposition, les 330 nouveaux visages de la série des "Onze mille portraits de l’humanité" se dressent face au visiteur.
 
Reportage : A. Casabianca / F. Cerulli / J. Antomarchi 

 

Jean-Paul Marcheschi, artiste tout feu tout flamme

 
Né en 1951 à Bastia, Marcheschi part faire ses études d’art à Florence, Nice puis Paris. En 1984, il découvre le Stromboli. Il troque alors ses crayons et ses pots de peinture contre le feu. Marcheschi se sert de la flamme comme d’un pinceau pour créer ses peintures, sculptures ou vitraux. Ce qu’il aime avec cet outil, c’est le caractère irréversible des choses. Aucun retour en arrière n’est possible lorsqu’il compose une œuvre.
 
Exposition "Abîmes, Abysses" de Jean-Paul Marcheschi jusqu’au 4 octobre au Musée de Bastia.

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