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Bernard Chardon, le curé aux 5.000 toiles
Bernard Chardon vit à Lassay-les-Châteaux en Mayenne. Depuis des années et des années, il peint. Une peinture abstraite, joyeuse et colorée. Il ne cherche ni l’argent ni la notoriété. Chaque toile vendue lui sert à restaurer la chapelle qu’il a aménagée en musée.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : Thierry Bercault, Pascal Cosset et Stéphane Hérel
Bernard Chardon a 89 ans. Depuis l'âge de seize ans, il peint. Surtout la nuit. C’est alors qu’il trouve l’inspiration, lui qui est en perpétuelle recherche.
Son style ? Ni figuratif ni inspiré au sens religieux du terme. Ce qui surprend d’emblée quand on découvre ses toiles, c’est la couleur franche dont elles sont inondées, la joie qu’elles laissent irradier. Une autre façon pourra-t-on dire de rendre hommage à la toute-puissance divine… Mais Bernard Chardon ne semble pas être dans cette démarche spiritualiste. Ce qui l’anime et le rend attachant aux yeux de tous ceux qui l’approchent, c’est son indéfectible modestie. Prêtre, il a consacré sa vie aux autres. A ses ouailles bien sûr mais aussi aux enfants quand il a été instituteur, aux parents aussi qu’il a aidés dans la construction de leurs maison parce qu’il est aussi bricoleur de talent. Ce talent-là, il veut bien qu’on le lui reconnaisse. Pour ses toiles, il est plus réservé. Il ne se prend surtout pas pour un artiste. Pourtant… De ses longues nuits de veille sont nées plus de 5.000 toiles. La plupart a été vendue. Le produit de leur vente a contribué et contribue encore à restaurer l’ancienne chapelle que ses amis ont décidé de transformer en musée pour abriter la création de cet homme de Dieu.
Son style ? Ni figuratif ni inspiré au sens religieux du terme. Ce qui surprend d’emblée quand on découvre ses toiles, c’est la couleur franche dont elles sont inondées, la joie qu’elles laissent irradier. Une autre façon pourra-t-on dire de rendre hommage à la toute-puissance divine… Mais Bernard Chardon ne semble pas être dans cette démarche spiritualiste. Ce qui l’anime et le rend attachant aux yeux de tous ceux qui l’approchent, c’est son indéfectible modestie. Prêtre, il a consacré sa vie aux autres. A ses ouailles bien sûr mais aussi aux enfants quand il a été instituteur, aux parents aussi qu’il a aidés dans la construction de leurs maison parce qu’il est aussi bricoleur de talent. Ce talent-là, il veut bien qu’on le lui reconnaisse. Pour ses toiles, il est plus réservé. Il ne se prend surtout pas pour un artiste. Pourtant… De ses longues nuits de veille sont nées plus de 5.000 toiles. La plupart a été vendue. Le produit de leur vente a contribué et contribue encore à restaurer l’ancienne chapelle que ses amis ont décidé de transformer en musée pour abriter la création de cet homme de Dieu.
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