Cet article date de plus de sept ans.
David Hockney au Centre Pompidou : un bonheur qui éclabousse
C’est la rétrospective la plus complète consacrée à l’artiste britannique David Hockney. Le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New York nous présente plus de cent soixante peintures, photographies, dessins, installations vidéos... Des Piscines, des portraits mais aussi des paysages monumentaux… Un parcours riche et joyeux.
Publié
Temps de lecture : 2min
Reportage : M.Berrurier, A.Besthiau, M.Gualandi, E.Pénot
C’est le peintre de la couleur. De la joie de vivre. Bienvenue dans le monde chatoyant et sensuel du britannique David Hockney. Un artiste qui semble poursuivre le même objectif qu’Henri Matisse quelques décennies plus tôt. Surtout ne chercher qu’à « révéler la fraiche beauté du monde ». Derrière l’apparente simplicité, la même érudition. La même passion pour les maîtres anciens et modernes. Derrière l’explosion chromatique, la même volonté de nous faire goûter aux plaisirs de la vie.
Dans ce début d’été caniculaire, vous rêvez de plonger dans une piscine d’eau bien fraiche ? Rendez-vous au Centre Pompidou pour « A Bigger Splash ». Un grand plouf iconique qui signe tout le talent de l’artiste. 1967, cette gerbe d’eau « encore plus grande » nous immerge dans son rêve californien. Territoire de tous les possibles, Hockney découvre, dès son premier voyage en 1964, qu’il peut enfin assumer son homosexualité. Au Royaume Uni, elle était passible de poursuites pénales jusqu’en 1967 !
Que faire d’autre, disait-il : « Picasso travaillait tous les jours. Matisse travaillait tous les jours. C’est ce que font les artistes jusqu’à ce qu’ils cassent leur pipe » Longue vie à Hockney !
C’est le peintre de la couleur. De la joie de vivre. Bienvenue dans le monde chatoyant et sensuel du britannique David Hockney. Un artiste qui semble poursuivre le même objectif qu’Henri Matisse quelques décennies plus tôt. Surtout ne chercher qu’à « révéler la fraiche beauté du monde ». Derrière l’apparente simplicité, la même érudition. La même passion pour les maîtres anciens et modernes. Derrière l’explosion chromatique, la même volonté de nous faire goûter aux plaisirs de la vie.
Dans ce début d’été caniculaire, vous rêvez de plonger dans une piscine d’eau bien fraiche ? Rendez-vous au Centre Pompidou pour « A Bigger Splash ». Un grand plouf iconique qui signe tout le talent de l’artiste. 1967, cette gerbe d’eau « encore plus grande » nous immerge dans son rêve californien. Territoire de tous les possibles, Hockney découvre, dès son premier voyage en 1964, qu’il peut enfin assumer son homosexualité. Au Royaume Uni, elle était passible de poursuites pénales jusqu’en 1967 !
Le peintre de toutes les audaces
Hockney, un génie britannique inspiré par le dieu Eros. Et par la découverte de la peinture acrylique. Elle lui permet d’accentuer les couleurs et de souligner l’artificialité de la côte ouest. De l’audace tout au long de cette rétrospective qui fête les 80 ans de l’artiste. Hockney, s’amuse à revisiter la perspective dont les principes ont été pensés à la Renaissance. A réinventer le cubisme ou encore le réalisme. Curieux de tout, il utilise sans parcimonie tous les outils techniques de reproduction.Un amoureux du numérique
La photographie, le fax, l’ordinateur, les imprimantes, et plus récemment l’I-Pad, qui lui permet de produire des centaines d’images. Sa joie ? C’est de les diffuser aussitôt avec ses proches. Aucune angoisse du numérique, la création artistique est pour lui « un acte de partage ». Une source de jeunesse et de renouvellement. Un bonheur contagieux.Que faire d’autre, disait-il : « Picasso travaillait tous les jours. Matisse travaillait tous les jours. C’est ce que font les artistes jusqu’à ce qu’ils cassent leur pipe » Longue vie à Hockney !
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