De David à Courbet : 56 chefs-d'oeuvre du XIXe présentés à Clermont-Ferrand
Reportage : V. Mathieu / C. Fallas / A. Cretin
L'an dernier, le musée d'art Roger-Quilliot de Clermont avait attiré 65 000 visiteurs avec ses autoportraits issus du musée d'Orsay. Il devrait à nouveau connaître le succès avec cette expo concoctée par le musée de Besançon et dont le projet est né en 2014.
Plutôt que de faire dormir ses oeuvres en réserve le temps du chantier de rénovation, le musée bisontin - qui détient la plus ancienne collection publique de France - a choisi de les montrer hors les murs. Il en a profité pour réaliser un vrai travail scientifique en créant une notice complète pour chaque oeuvre et en restaurant celles qui en avaient besoin.
On a voulu que le public se rende compte qu'il y avait à peu près la proportion qu'on montrait à l'époque, c'est-à-dire la moitié de peintures d'histoire, la moitié de portraits et de paysages. On a essayé de restituer l'ambiance qu'il pouvait y avoir dans un salon à Paris au XIXe.
Yohan Rimaud, commissaire de l'exposition et conservateur du musée de Besançon La première moitié du XIXe est une époque particulièrement foisonnante de l'histoire de l'art où les institutions et les codes artistiques sont secoués par les artistes. L'exposition permet de saisir toute la diversité de la création picturale française de 1790 à 1850.
Elle présente aussi plusieurs esquisses, études ou tableaux inachevés pour nous éclairer sur les procédés utilisés par les peintres pour réaliser leurs toiles. On peut ainsi y découvrir une sélection d'études de Jacques-Louis David préparant "Le Serment du Jeu de paume", un tableau jamais achevé.
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